Description
Premier album de Crack Cloud, sensationnel groupe post-punk 2.0 venu de Vancouver au Canada, après
plusieurs EPs sortis depuis les années 2010. Le collectif mené par Zach Choy (icône de la marque Céline et
petit chouchou de Hedi Slimane, directeur artistique de la marque) nous propose la déferlante Pain Olympics
qui risque de tout emporté sur son passage. Comme Psychic TV avant eux, le groupe a une philosophie
particulièrement assumée et incarne une nouvelle vague punk portée par une bande de jeunes.
Comme en témoigne l’impressionnant dernier de “Ouster Stew”, le groupe s’est bâti une identité et une
imagerie punk post-apocalyptique où les villes seraient en cendres et où le système capitaliste serait réduit
au néant. Il n’y a pas de culte de la personnalité, pas de hiérarchie de puissance dans la vision de Crack
Cloud. Alors que le chanteur et batteur Zach Choy est à bien des égards le visage du groupe, le collectif est
fondé sur l’égalité (comme le montre le nombre de participants au clip de “Ouster Stew”), et dans son
mélange lyrique, poétique, et polémique, Choy est le porte-parole de quelque chose de bien plus grand que
sa simple personne. Nulle part ailleurs cela n’est plus apparent que sur le premier single de l’album, « The
Next Fix ». Ce qui commence comme un récit claustrophobe de la toxicomanie tentaculaire, hymne
euphorique qui fait danser les vieux démons du groupe. Écouter cette chanson ou regarder son clip qui est
une expérience spirituelle, il offre un aperçu de la mentalité de Crack Cloud: utiliser la communauté pour
transformer l’adversité en espoir. Ce n’est pas seulement de la bravade; c’est un histoire née d’une
expérience profonde et personnelle. Crack Cloud proteste également contre la passivité du gouvernement
face aux très graves problèmes causés par la crise des opiacés au Canada… Le groupe lui-même a eu sa part
de traumatismes, et le collectif offre ainsi à ses membres une aide pour la réadaptation et le rétablissement.
