Description
BIO :
Au cours de la décennie, Chad Ubovich de Meatbodies aura été un bon candidat au titre de Meilleur Joueur de la fertile scène rock de la côte ouest. Le natif de Los Angeles a pu ainsi être repéré en train d’égrener des solos de guitare dans le groupe de Mikal Cronin, de fournir des fréquences à la Black Sabbath à Ty Segall et Charlie Moothart en tant que bassiste de Fuzz, et, bien sûr, de mener son propre groupe Meatbodies.
Aujourd’hui, le groupe expérimental noise / freak-rock, en sommeil depuis quelques temps, a annoncé son retour avec 333, un mélange corrosif de guitares sales, de frénésie acoustique brute et d’électronique primitive qui retrace le parcours de Chad, de la noirceur induite par la drogue à la sobriété lucide. 333 est aussi une réflexion sur le fait que le monde dans lequel il est revenu est toujours aussi dérangé, si ce n’est plus.
Ces paroles sont sombres, mais ce sont des choses que beaucoup de gens ressentent et traversent alors que les Etats-Unis assistent impuissant à la chute du capitalisme américain. L’album est une représentation caricaturale de ce déclin. A la fin de 2019, le groupe – Chad Ubovich et le batteur Dylan Fujioka – avait un nouvel album en boîte, prêt à être mixé. Mais lorsque le COVID a frappé, comme tant d’autres artistes, ils ont mis leur sortie en attente pour faire face à la première vague de la pandémie. Pendant ce temps mort, il a redécouvert des démos que lui et Dylan avaient enregistrées dans une chambre à l’été 2018, et il a vraiment aimé ce qu’il a entendu. Contrairement à l’attaque frontale typique de Meatbodies, c’était follement désorganisé.
Après avoir soumis les chansons à la sorcellerie du mixage, 333 est devenu leur troisième album. Il prouve que les Meatbodies ont considérablement élargi leur palette, ouvrant de nouveaux portails à explorer. Et pour un album qui n’était pas censé exister, 333 est le testament ultime de la vitalité renouvelée de Meatbodies.
