VALLE, MARCOS
GARRA
LP

24,90

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Réédition de l’un des trésors cachés de la musique brésilienne. C’est avec l’aide du producteur américain David Axelrod que Marcos Valle sort en 1971 son premier chef d’oeuvre avec Garra. Ce disque est considéré à juste titre comme l’un des must de la pop tropicale.

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Description

BIO :

Marcos Valle fait partie des grands noms de la bossa nova et de la pop brésilienne. Le natif de Rio de Janeiro débute en 1963, et rencontre le succès international avec le classique « Samba de Verão » en 1964. Devenue « So Nice (Summer Samba) » dans sa version anglophone, cette chanson fait l’objet de multiples reprises. Marcos Valle sort ensuite des albums marqués par un mélange de musique brésilienne, rock, soul,, et jazz. Samba ’68’(1968), Garra (1971), et Previsão do Tempo (1973) témoignent de cette période. Après un exil aux Etats-Unis durant la dictature militaire qui sévit au Brésil, Marcos Valle revient au pays fin 1980. Sa seconde partie de carrière est moins flamboyante jusqu’en 2010 où Marcos Valle sort un nouveau chef d’oeuvre avec Estática

Marcos Kostenbader Valle voit le jour à Rio de Janeiro le 14 septembre 1943. Etudiant, il est le camarade de classe d’Edu Lobo et Dori Caymmi. Comme ses amis, Marcos Valle est happé par la vague de la bossa nova naissante. En 1963, il compose le titre « Sonho de Maria » qui est repris par le groupe Tamba Trio sur l’album Avanco. Marcos Valle signe pour Odeon Records, filiale d’EMI, et sort avec Samba Demais son premier album en 1963. Son frère Paulo Sergio Valle est l’auteur de la plupart de ses textes. C’est l’année suivante qu’il enregistre « Samba de Verão », appelé à être un classique. Devenue « So Nice (Summer Samba) » dans sa version anglophone, la chanson est reprise par plus de cent-quatre-vingt artistes dont Johnny Mathis et Bebel Gilberto. Ce tube intemporel figure sur l’album O Compositor e o Cantor sorti en 1965.

Devenu populaire aux Etats-Unis, Marcos Valle sort pour le marché international Samba ’68 en 1968. L’artiste y reprend ses premiers titres interprétés en anglais. Après un séjour aux Etats-Unis, il sort fin 1968 Viola Enluarada qui marque un premier tournant dans sa carrière. Marcos Valle délaisse la bossa nova, et ouvre sa musique à des influences du nordeste brésilien et au rock. Signe des temps, les textes écrits par son frère se font plus politiques et revendicatifs. La tendance s’amplifie en 1969 avec Mustang Cor de Sangue o Cor de Mel, où Marcos Valle emboîte le pas au tropicalisme et incorpore rock, soul, et jazz.

Marcos Valle écrit également durant cette période des chansons pour la télévision et les fameuses telenovelas. Avec Marcos Valle en 1970, le chanteur sort un album marqué par le rock psychédélique. C’est avec l’aide du producteur américain David Axelrod que Marcos Valle sort en 1971 son premier chef d’oeuvre avec Garra. Ce disque est considéré à juste titre comme l’un des must de la pop tropicale. Marcos Valle continue d’expérimenter avec Vento Soul en 1972 qui le voit toucher au rock progressif et au hard rock. Previsão do Tempo en 1973 est un autre album de référence, cette fois dans une tonalité de latin jazz fusion. Previsão do Tempo sera vingt ans plus tard un modèle pour le courant acid jazz. On y recense aussi l’un des premiers exemples de percussions faites à la bouche sur un disque pop. Marcos Valle ( No Rumo do Sol) en 1974 est son dernier album pour Odeon, et le dernier tout court avant les années 1980.

Las de la dictature militaire qui sévit au Brésil depuis 1964, Marcos Valle part aux Etats-Unis où il collabore avec Sarah Vaughan, Leon Ware, ou Chicago. De retour dans son pays fin 1980, Marcos Valle sort en 1981 Vontade de Rever Você. Comme Marcos Valle en 1983, cet album aux relents soul est en retrait de la production passée du chanteur. Marcos Valle cesse un temps d’enregistrer et écrit pour d’autres après Tempo da Gente en 1986. Ce sont alors Ricky Martin, Roberto Carlos, ou Tim Maia qui profitent de ses talents. En 1998, Marcos Valle revient avec Nova Bossa Nova qui marque un retour à ses premières amours. Il oscille alors entre albums en compagnie d’autres artistes, et disques personnels peu convaincants tels Escape (2001) et Contrast (2003). Marcos Valle surprend donc grandement en 2010 avec la sortie d’Estática où il redevient le flamboyant dandy de la pop tropicaliste qu’il a été dans les années 1970.

 

 

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