Description
BIO :
Actress, de son vrai nom Darren Jordan Cunningham, connu de ses amis sous le nom de DAZ, revient avec un nouvel album, maintenant sur Ninja Tune, et un nouveau système musical appelé « AZD » (prononcez « Azid »), un voyage dans un monde parallèle sous l’aspect du chrome. Cet artiste qui a toujours préféré faire de la musique plutôt que d’en parler, a franchi avec « AZD » une nouvelle étape remarquable, qui résiste autant à l’interprétation qu’elle l’exige.
Après ses précédents albums, R.I.P, Splazsh et Hazyville, un poème en épilogue joint au communiqué de presse de Ghettoville a été interprété par les médias, les commentateurs et les spectateurs comme signifiant que Cunningham avait pris sa retraite. Cela l’a amené à conceptualiser cette masse de conclusions comme la clé pour « redonner du pouvoir à l’identité ».
Voici donc quelques points de repère, ou des façons possibles de penser à « AZD ». L’album a pour thème le chrome – à la fois comme surface réfléchissante dans laquelle on se voit, et comme quelque chose qui sculpte des vides lumineux à partir de n’importe quelle couleur et qui concentre finement le blanc et le noir, représentant la métaphore parfaite de la morosité de la vie dans la métropole, comme le suggère Anish Kapoors Cloud Gate.
Une autre façon d’aborder la question serait de s’inspirer de l’art de James Hampton et de Rammellzee (qui a inspiré « CYN », que Cunningham considère également comme une vision de New York à l’envers…) – tous deux, bien qu’appartenant à des générations différentes de la diaspora des esclaves afro-américains, ont créé des œuvres d’art en « s’approvisionnant en matériaux abandonnés dans leur environnement et en les réinterprétant dans une majesté absolue donnée par la quatrième dimension ».
Il y a aussi l’influence des pionniers de la techno de Détroit, qui a marqué toute la carrière de l’artiste, et qui apparaît clairement sur cet album : « il y a un contraste dans le type de lueur ou de reflet ».
