Description
BIO :
Pierrick Pédron gravit des montagnes toujours plus hautes, autant de défis qu’il se lance. Gonzalo Rubalcaba est une légende. Surdoué du clavier, inspiré à la fois par la tradition afro-cubaine et occidentale, il a collaboré avec les monuments du jazz. Dans cet art du duo, les deux musiciens s’interpellent, se provoquent, se jaugent, s’amusent à se surprendre, se surpasser en parcourant de grands standards, de Bechet à Carla Bley. On se laisse emporter par la maîtrise des résonances du piano, le souffle enrobant des notes. Voilà une musique qui, mariée à une permanente virtuosité, en magnifie toute la poésie.
Pierrick Pédron depuis 20 ans nous habitue au grand écart. Réconciliant avec succès la fanfare avec le jazz contemporain (“Cheerleaders”), The Cure avec le jazz à une époque où celui-ci ne se voulait plus si poreux (“Cubik’s Cure”), ou réunir pour ses 50 ans l’un des plus beaux line-ups d’Outre-Atlantique (Sullivan Fortner, Larry Grenadier et Marcus Gilmore dans “50/50”) Autant de défis que le saxophoniste se lance et relève, dans une démarche artistique d’une honnêteté sans faille.
Il faut dire qu’il se donne les moyens de ses ambitions. Et s’il est aujourd’hui reconnu par ses pairs comme l’un des virtuoses du saxophone alto et par les médias comme un phare de la scène française (comme l’attestent parmi d’autres ses prix « Artiste de l’année » des Victoires du Jazz 2021 et « Artiste de l’année » de la sélection Jazz Magazine / Jazz News en 2021), c’est au prix d’un travail acharné et constant au saxophone qui fait écho aux légendes des grands musiciens du jazz, œuvrant inlassablement jour et nuit sur leur instrument.
Cette nouvelle collaboration avec Gonzalo Rubalcaba est née sur un coin de table de restaurant. Alors que se rêvaient les bases d’un projet pharaonique au long cours, Pierrick Pédron déclara à Daniel Yvinec qu’en attendant, il faudrait imaginer un « petit projet léger », en duo. Ce à quoi son complice et réalisateur répondit : « Gonzalo Rubalcaba ? » Pour la légèreté on repassera. Pour l’excitation, elle fut au rendez-vous, immédiatement.
Si Pierrick Pédron et Gonzalo Rubalcaba ne s’étaient jamais parlés avant de poser leurs mains sur leurs instruments dans un studio New-Yorkais, on sent tout de suite à l’écoute du disque à quel point l’entente fut immédiate et la symbiose profonde. Et qu’en voyageant ensemble dans la musique, une amitié sincère est née.
