TEXIER, HENRI
AN INDIAN’S LIFE
LP

21,90

L’Indien des Batignolles En titrant de manière explicite son nouvel album ‘An Indian’s Life’, le contrebassiste et compositeur Henri Texier vient clôturer en beauté une sorte de triptyque phonographique informel ― débuté en 1993 avec ‘An Indian’s Week’ et poursuivi en 2016 avec ‘Sky Dancers’ ― faisant de la cause amérindienne et, au-delà, de la figure quasi-mythologique de l’’Indien’, à la fois la matrice imaginaire et le moteur poétique de son geste artistique.

Description

BIO :

L’Indien des Batignolles En titrant de manière explicite son nouvel album ‘An Indian’s Life’, le contrebassiste et compositeur Henri Texier vient clôturer en beauté une sorte de triptyque phonographique informel ― débuté en 1993 avec ‘An Indian’s Week’ et poursuivi en 2016 avec ‘Sky Dancers’ ― faisant de la cause amérindienne et, au-delà, de la figure quasi-mythologique de l’’Indien’, à la fois la matrice imaginaire et le moteur poétique de son geste artistique.

Ce n’est un mystère pour quiconque suit un tant soit peu sa carrière, Henri Texier voue un intérêt tout sauf dilettante et anecdotique à l’univers des Native Americans. ‘ C’est une passion qui remonte à l’enfance’, explique-t-il, ‘Un truc très intime mais assez peu réfléchi qui me reconnecte au petit Parigot des Batignolles que j’étais dans les années 50, qui adorait jouer aux cowboys et aux Indiens et qui immanquablement choisissait le camp des Indiens quand les autres étaient attirés par le revolver en plastique et la panoplie du cowboy… De façon très confuse, le Paris ouvrier et populaire de mon enfance, les Indiens, l’élégance, la liberté ― tout ça est intimement lié dans mon imaginaire…

Par la suite j’ai bien entendu introduit le jazz dans le cocktail… J’ai fait le lien entre le génocide des Amérindiens et l’oppression subie par les Afro-américains et je me suis identifié à cette part maudite de l’Amérique à travers le jazz… C’est un processus assez complexe en fait, beaucoup plus intime qu’esthétique, et qui n’a pas d’autre lien qu’imaginaire avec la musique.’ – – LA VOIX DES ‘AUTRES’

Car si au final Henri Texier peut se prévaloir dans ce nouveau disque de parvenir une fois encore à entrer en résonance avec la psyché amérindienne, c’est incontestablement dans ce rapport vivant à la mémoire, aux ancêtres, à la tradition, que sa musique (re)met en jeu chaque fois de façon si sensible. De ses amis Carla Bley et Steve Swallow à la figure tutélaire de Charles Mingus, honorés chacun d’une composition, en passant par Don Cherry ou encore Paul Motian, dont les influences maintes fois réaffirmées ne cessent d’affleurer ici et là comme autant de marques d’amour et de respect, Henri Texier n’oublie jamais de rappeler d’où il vient, faisant de sa musique foncièrement accueillante un espace de dialogue entre les traditions et les générations et de ‘reconnaissance’ de l’autre dans toutes ses différences.

Henri Texier ne sera jamais un Indien, il le sait, tout comme il ne sera jamais Charles Mingus ― mais l’un et l’autre se rencontrent dans sa musique et c’est tout son génie que de faire entendre sa voix la plus intime à travers ce dialogue imaginaire

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