Perdu dans des contrées indéfinies en quête de rédemption, Will Oldham conte l’amour jamais rencontré. L’homme est-il si imparfait pour ne pas mériter l’attention de son adorée ? Son mal-être de ce monde est-il si grand qu’il effraie ?
Cette fois encore au travers de Bonnie ‘Prince’ Billy, l’homme de Palace nous invite à partager ses peines avec pudeur et nonchalance. Point de fureur ici, si ce n’est celle des mots et de sentiments enfouis. Une guitare et une voix suffisent même si Marty Slayton lui fait magnifiquement écho tout au long de Master & Everyone. Déroulant paisiblement son country folk, l’ami Oldham exhume les douleurs secrètes que l’on n’ose affronter par simple peur, celle de se voir tels que nous sommes.
Boy Harsher, la révélation minimale-wave de l’année 2017, présente son nouvel album Careful Après deux premiers albums et une série d’EP (épuisés en quelques semaines), le duo Darkwave du Massachusetts, BOY HARSHER a créé un véritable buzz dans la scène indie américaine. Notamment, le single PAIN est devenu un nouveau…
Le sixième album de Bright Eyes sorti en 2005. Les chansons véhiculent la polarité et l’agitation de l’époque. L’album fait l’objet d’une réédition dans le cadre du projet du groupe de ressortir ses neufs albums accompagnés d’EP “compagnons”.
Le cinquième album de Bright Eyes sorti en 2005. Des morceaux à la douceur analogique passée à travers un filtre de nihilisme et de détachement propre à l’époque agitée à laquelle il correspond. L’album fait l’objet d’une réédition dans le cadre du projet du groupe de ressortir ses neufs albums accompagnés d’EP « compagnons ».
Inclassable et atypique mélange de sonorités rock, chanson et world, « Glück Auf ! » est le chapitre 2 de la collaboration entre Rodolphe Burger et Érik Marchand, qui fait suite au projet « Before Bach » (2004)
Pour célébrer les 20 ans de l’album, le groupe a annoncé une réédition spéciale deluxe et comprendra pour la première fois l’enregistrement studio de la version emblématique de Love « Alone Again Or », sortie lors de la campagne initiale, mais jamais en vinyle.
De plus, la réédition deluxe comprendra un album live bonus « More Cowboys in Sweden » comprenant dix chansons de « Feast of Wire » enregistrées en public au China Theatre de Stockholm en 2003.
Je m’appelle Alex Cameron et je ne vous ferai pas perdre votre temps. Lorsque vous parlez de moi et de mon partenaire commercial, Roy Molloy, vous parlez des cowboys en ligne à l’époque du Far West du World Wide Web. Et si vous voulez savoir ce que nous sommes vraiment, regardez toutes les choses que vous auriez aimé faire différemment. Toutes les choses que vous vous êtes empêché de faire par peur de l’échec ou du rejet. Mettez-les en regard de vos ambitions. Pensez à votre éthique de travail. Nous récupérons l’échec comme un acte de progrès. Un acte d’apprentissage. Quelque chose à célébrer.
Le sens d’un mot peut changer en fonction de la personne qui le prononce ; c’est pourquoi nous présentons des personnages – les formes se transforment et les histoires sont livrées. Il s’agit d’une collection d’histoires de 4 minutes écrites pour vous donner un aperçu des rouages des ambitions ratées et de l’autodestruction. Sans montage, sans censure et sans inhibition. J’ai appris à révéler ce que je veux désapprendre. Je jette une lumière sur les ténèbres et, ce faisant, je comprends l’amour et la compassion. La peur doit être affrontée, et pour apprendre strictement, il faut échouer – encore et encore.
Vous avez surement entendu parler de Casablanca Drivers avec leur premier EP 2002PIZZA résolument brillant et bien dynamique comme il se doit. Le quintet corse vacille entre garage-pop et surf-rock psychédélique et affiche toujours un sourire aux lèvres. Ça tombe bien, le groupe récidive avec un nouvel EP ¿Dónde Estoy? qui sent bon la plage et les années 70-80.
En cinq titres, Casablanca Drivers qui est un jeune biberonné « à MTV, passés par le revival rock garage des années 2000 et en même tant très contemporains. Cela donne donc l’équation suivante : casquette à l’envers, skate, telecasters, tumblr… » retrousse les manches et prouve qu’il ne compte pas en rester là avec un EP. « Red Man » ouvre le bal et nous rappelle l’univers des Beach Boys à cause de son ambiance détendue et ensoleillée. Cet atmosphère surf psychédélique et estival s’étend durant les cinq titres, n’en déplaise à « La Ola » et autres « Deverb » qui nous donnent envie de dorer sous le soleil Californien.
La fin de l’EP se voit plus diversifié avec le garage-pop percutant de « The Shores of Danger » et les accents électro germanique 80’s de « Die Autobahn », ce qui montre la versatilité de Casablanca Drivers. Une fois de plus, les Corses nous servent un cocktail estival aussi bien inventif que nostalgique où les influences de Beach Boys, The Cure, Kratfwerk, Allah-Las ou même les Kinks sont passés à la moulinette pour en ressortir déformées mais bien parsemées.
« I’m more afraid of things staying the same/Cause the game is never won/by standing in anyone place for too long ». Ce serait réducteur de dire que « Dig, Lazarus, dig !!! » se résume dans ces quelques mots de Jesus of the moon mais c’est une clé de la longévité de Nick Cave. Le refus du surplace !
Les quatre chansons sont tirées de leur concert au Royal Arena de Copenhague. Leur live au Royal Arena de Copenhague filmé par David Barnard en octobre 2017, a fait l’objet d’un film sorti en avril 2018 le temps d’une soirée dans un grand nombre de pays.
Après la fin de son groupe THE BIRTHDAY PARTY, NICK CAVE s’entoure de nouveaux musiciens (Blixa Bargeld, guitariste d’EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN, le guitariste Hugo Race, et l’ancien bassiste de MAGAZINE, Barry Adamson), le groupe NICK CAVE & THE CAVEMEN est né en 1983, se transformant ensuite en NICK CAVE & THE BAD SEEDS.
Ghosteen est le 17eme album de Nick Cave and The Bad Seeds après Skeleton Tree en 2016 et sortira via Ghosteen Ltd. L’album a été enregistré en 2018 et début 2019 à Woodshed, Malibu, Nightbird à Los Angeles, Retreat à Brighton et Candybomber à Berlin. Il a été mixé par Nick Cave, Warren Ellis, Lance Powell et Andrew Dominik à Conway, Los Angeles.
Nous sommes en 1992 quand Henry’s Dream -septième album de Nick Cave et de ses mauvaises graines- voit le jour. Deux ans après The Good Son (1990, Mute), sur lequel le chanteur australien semblait apaisé et amoureux, Henry’s Dream débarque comme son exact contraire: violent, viscéral, noir et particulièrement Rock ‘n’ Roll.
Après le sublime Ghosteen, Nick Cave continue d’explorer toutes les faces de la solitude en réinvestissant dans les moindres angles de sa discographie. Comme pour mieux symboliser ce confinement passé qui en annonçait d’autres, l’australien se tient seul face à son piano dans une salle immense avec pour seul interlocuteur le silence qui lui renvoie des visions déformées de lui. Encore une oeuvre cathartique pour Nick Cave, magistral !
No More Shall We Part est le onzième album studio de NICK CAVE AND THE BAD SEEDS, paru en avril 2001, quatre ans après The Boatman’s Call, qui avait été particulièrement encensé par la critique. Avant de commencer à travailler sur cet album, NICK CAVE s’était éclipsé quelque temps de la scène publique afin de régler ses problèmes de dépendance à l’héroïne et à l’alcool, entre 1999 et 2000.
Le seizième album studio de Nick Cave & the Bad Seeds, Skeleton Tree, sortira le 9 septembre 2016. Il fera suite à l’album Push the Sky Away (2013), qui a connu un grand succès critique et conmmercial, sans précédent dans la carrière de Nick Cave & The Bad Seeds en France.