Sorti en 1994, l’album Live de Nirvana, « MTV Unplugged in New York », a été enregistré lors de la tournée de promotion du troisième album du groupe, « In Utéro ». Le groupe participe à l’émission MTV Unplugged et réalise un concert qui sera diffusé en décembre 1993 et qui va permettre à l’album d’atteindre le million de ventes.
Cet album est considéré comme un des plus grands albums de Hip-Hop et il ressort aujourd’hui avec sa pochette d’origine.Inclus les singles « Juicy », « Big Poppa / Warning » et « One More Chance ».
Vitalogy, ou l’album de la révolte. En effet, si Pearl Jam a su très tôt se faire connaître et apprécier des amateurs de rock made in Seattle grâce à deux manifestes coup de poing, le groupe ne pouvait plus se permettre de réitérer une simple copie de Ten et de Vs s’il voulait réussir à rompre avec une ère grunge qui touchait à sa fin.
Le premier album de Portishead, sorti en 1994, est un chef-d’œuvre d’abattement et de désespoir. Ils ont inventé leur propre type de virtuosité, une virtuosité qui englobe la musicalité, la technologie et l’aura.
Après les radicaux Big Black et Rapeman, Steve Albini lançait Shellac au début des nineties et saupoudrait d’une légère touche de mélodie sa tambouille noise-rock pour accoucher d’ ‘At Action Park’. Un indispensable classique du genre !
Aux commandes du Silver Jews sur cet album, si le capitaine du navire est bien sûr David Berman (textes, chant, guitare…), on retrouve pas moins de trois membres de Pavement : Steve Malkmus et l’incroyable section rythmique Bob Nastanovich et John Steve West. L’alternance des voix de Malkmus et Berman est parfaite, l’esprit rythmique et mélodique de Pavement habille au mieux cette série de chansons sans prétention.
Le premier album éponyme de Tortoise intègre de nombreux styles et influences musicaux et les combine en un son très distinct. Si distincts que quelque temps après la sortie de ce disque, ils ont été reconnus comme les leaders d’un nouveau mouvement musical.
En 1994, à sa sortie, le premier album éponyme de Weezer (dit « Blue Album ») fait clairement souffler un vent de fraîcheur sur l’Amérique des college-radios et du rock indépendant, endeuillée coup sur coup par le split des Pixies et la fin abjecte de l’épopée grunge.