Un disque psychédélique et bourré de drogues qui, en 1991, change la face de la musique en propulsant les machines et les samples dans le rock. Dans son sillage hallucinogène, il engendre aussi bien Oasis que les Chemical Brothers.
Le groupe anglais de shoegaze Slowdive s’est formé en 1989 et était composé de Nick Chaplin (basse), Rachel Goswell (chant, guitare), Christian Savill (guitare) et le principal auteur-compositeur du groupe Neil Halstead (chant, guitare). La production des débuts de Slowdive a commencé peu de temps après que Halstead ait convaincu Alan McGee, responsable de Creation Records, que le groupe avait suffisamment de chansons écrites pour un album complet. Slowdive ne l’a pas fait. Le groupe a rapidement commencé à écrire des chansons en studio, expérimentant des sons et du cannabis au cours du processus. Cela a finalement conduit à leur premier album Just for a Day, sorti en 1991.
Pygmalion est le troisième album du groupe anglais Slowdive publié le 6 février 1995 par le label Creation Records. Il s’agit du dernier album du groupe avant leur split la même année et sa reformation en 2014. Le style musical du groupe appartient clairement au mouvement shoegazing, tout du moins sur les deux premiers albums. Pygmalion est plus dépouillé et plus électronique, mais les morceaux du groupe restent malgré tout très mélancoliques.
Dans la longue liste des albums indispensables de 1991, on oublie souvent de citer le 3ème album des écossais de Teenage Fanclub, Bandwagonesque.
Pourtant, il a fière allure avec son gros sac de dollars jaune, annonçant le jackpot de Creation Records, le mythique label d’Alan McGee, au summum de sa forme en publiant en une poignée de semaines Screamadelica de Primal Scream, Loveless de My Bloody Valentine et donc le chef d’œuvre noisy pop de Norman Blake et sa bande (Gerard Love, Brendan O’Hare, Raymond McGinley).