Amarillo c’est des couleurs vives, des images décalées, un esprit fantaisiste. Une chevauchée de David Bowie au milieu de rochers roses et verts. Damon Albarn dans une estampe japonaise. Ce sont des morceaux pop, solaires, qui chérissent l’inachevé, ce qui est à venir, ce qu’il reste à construire.
Il y a trois ans, quand sortait son premier album, l’irruption en douceur d’Isaac Delusion a fait naître quantité d’interrogations quant à son identité – «Qui est cet Isaac, pourquoi ce nom ?» Mais la plus grosse énigme venait de sa pop anglophone à la fois rêveuse et lumineuse, une gracieuse anomalie dans le paysage musical français.