Description
BIO :
Mais que reste-t-il de cet album contrarié et méconnu devenu culte ? 8 titres composés par le chanteur et tous interprétés en duo avec Radiah Frye qui superpose magnifiquement sa voix sur celle du chanteur et de sa guitare.
Accompagné par le groupe Ice, groupe de funk américain expatrié en France à cause d’un marché trop saturé aux États-Unis, le disque gagne une couleur inédite dans une France où le disco n’a pas encore réalisé ses premiers pas.
La pochette nous apparaît dès lors comme un choc des cultures entre la musique afro-américaine et un de ses plus grands amoureux. En s’ouvrant sur South et en se terminant sur New York, Nino Ferrer évoque l’été, les vacances passées, ces instants de stase qui font la beauté et la richesse de ces moments de repos arrachés au quotidien.
On ressentait déjà une grande mélancolie face à la modernité dans Métronomie (La Maison près de la fontaine), elle semble ici s’apaiser quelque peu, mais pour combien de temps… On semble presque en sursis face à cette rencontre entre les deux artistes, le temps d’un album, le temps d’un été. « Sipping Mint Julep, Rocking in my rocking-chair, Waiting for the sunrise, Waiting for the sun to go down ».
Voilà qui résume bien le ton désinvolte et contemplatif de Nino and Radiah. Et comme un dernier appel à la musique qu’il aime, celle qu’il aimerait jouer et qu’il aimerait aimer, New York résonne avec force : « Got to go to New York, See what’s going on today, What do they think about living, What kind of music they play. ».
Dernière rêverie portée sur le pays du Jazz, du Blues, du Funk, de la Soul, auquel il rend hommage avec la douce mélancolie qui lui est propre.