Description
BIO :
Groupe de rock psychédélique, Steppenwolf a marqué la fin des années 60 avec plusieurs séparations et retours en scène.
Steppenwolf est composé à la base par John Kay au chant, Goldy McJohn aux claviers, Rushton Moreve à la basse, Jerry Edmonton à la batterie et du guitariste Michael Monarch.
« Rock me », « Magic carpet ride » ou encore « Born to be wild » sont certains de leurs tubes les plus marquants.
Steppenwolf au pays des bikers
Vers le milieu des années 60, John Kay et Goldy McJohn intègrent le groupe de blues-rock canadien The Sparrow à la suite du départ du vocal de ces derniers, Jack London. Le groupe poursuit alors sa carrière en se produisant sur scène et en sortant de nouveaux disques.
Ils se font ainsi remarquer par Stanton J. Freeman qui devient leur manager et leur propose de se produire aux États-Unis. Deux membres de Sparrow, Nick St. Nicholas et Dennis Edmonton quittent le groupe au profit de Rushton Moreve et Michael Monarch et l’aventure de Steppenwolf peut enfin commencer.
On doit notamment le nom de Steppenwolf au célèbre roman de Hermann Hesse « Der Steppenwolf ». La proposition du nom émane d’ailleurs de John Kay qui est d’origine allemande avant d’émigrer au Canada en 1958.
En 1967, Steppenwolf sort son premier single « A girl I knew » suivi de « Sookie sookie » sans grand succès. C’est alors qu’en 1968, ils sortent « Born to be wild » dont les paroles évoquent le monde des motos ainsi que des bikers.
« Born to be wild » ne tarde pas à se classer à la 2e place du Billboard Hot 100 et devient par la même occasion une référence dans la culture des bikers.
Au sommet de la gloire
Un an après, sa sortie, « Born to be wild » est utilisé comme bande-son de film dans « Easy rider » de Dennis Hopper avec Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson. Par ailleurs, la Chanson est classée dans les 500 plus grandes Chanson s de tous les temps par le magazine Rolling Stones.
Depuis sa sortie « Born to be wild » est associée à la culture des bikers. « The pusher », une autre Chanson du groupe figure également dans la bande son de « Easy rider ».
Le premier album éponyme de Steppenwolf ne tarde pas à sortir avec onze titres dont une reprise de la Chanson « Hoochie coochie man » écrite par Willie Dixon et interprétée par Muddy Waters en 1954.
Toujours en 1968, le groupe sort son deuxième album « Steppenwolf the second » dont est extraite la Chanson « Magic carpet ride ». Celle-ci atteint la 3e place au classement du Billboard Hot 100 et est maintes fois reprise dans un bon nombre de films.
Tout comme le succès des deux premiers albums, « At your birthday party » ne manque pas de se classer au top 10 des meilleurs albums. « Jupiter’s child », « It’s never too late » ou encore « Rock me » sont les singles issus de l’album.
Suivent ensuite deux autres opus, « Monster » et « 7 » qui sortent respectivement en 1969 et en 1970. Parallèlement à la sortie de ces derniers, Steppenwolf connaît les premiers départs de la part de certains de ses membres.
Après la sortie de « For ladies only », les membres de Steppenwolf décident de se séparer pour poursuivre une carrière chacun de son coté.
Reformations et concert d’adieu
En 1974, Goldy McJohn, Jerry Edmonton et John Kay décident de reformer le groupe à l’aide de nouveaux venus, Bobby Cochran et George Biondo. La reformation du groupe est ainsi célébrée par la sortie d’un nouvel album « Slow flux », suivi par « Hour of the Wolf » ainsi que « Skullduggery ».
Par ailleurs, cette formation de Steppenwolf n’a pas fait long feu et se disperse en 1976. Durant les années qui suivent, plusieurs tentatives ont été entreprises pour relancer le groupe avec plus ou moins de nouveaux membres.
Ce n’est qu’en 1982 que le groupe renommé pour l’occasion John Kay & Steppenwolf annonce son grand retour avec la sortie d’un nouvel album « Wolftracks ».
Steppenwolf est alors composé de Steve Palmer à la batterie, Mike Palmer à la guitare, Danny Ironstone aux claviers, Kurtis Teel à la basse ainsi que John Kay.
A coté de la sortie de nouveaux albums, John kay & Steppenwolf tourne dans de nombreuses villes du monde entier. « Summerdaze », sort en 1997 avec la participation de trois autres groupes, Pat Travers, Blue Oyster Cult et Foghat et marque également le dernier album studio du groupe.
En 2002, John kay & Steppenwolf est invité à jouer au Festival international Hermann Hesse en compagnie d’autres groupes qui se sont inspirés des oeuvres de l’écrivain. En 2004, ils sortent un ultime album live « Live in Louisville » où sont inclus les plus grands titres de Steppenwolf.
Le 6 octobre 2007, le groupe composé de John Kay, Ron Hurst, Michael Wilk ainsi que Danny Johnson fait un concert d’adieux au Ripken Stadium à Aberdeen, Maryland.
A1 – Sookie Sookie ~ 3:09
A2 – Everybody’s Next One ~ 2:53
A3 – Berry Rides Again ~ 2:45
A4 – Hootchie Kootchie Man ~ 5:07
A5 – Born To Be Wild ~ 3:28
A6 – Your Wall’s Too High ~ 5:40
B1 – Desperation ~ 5:35
B2 – The Pusher ~ 5:43
B3 – A Girl I Knew ~ 2:38
B4 – Take What You Need ~ 3:28
B5 – The Ostrich ~ 5:43