Description
BIO :
Si nous sommes vraiment dans un monde qui a dépassé les frontières entre les genres musicaux, pourquoi est-ce que tout sonne pareil ? Dre et Vonne, les deux moitiés du duo rap They Hate Change originaire de Tampa, se sont d’abord rencontrés devant le complexe d’immeubles où ils vivaient tous les deux à l’adolescence. Dre venait de déménager de Rochester, NY et Vonne essayait de lui vendre de l’herbe de mauvaise qualité. Il était clair dès le départ que les deux écoutaient la musique différemment que la plupart des gens – ce sont des omnivores sonores, des diggers obsessionnels, des amateurs de sons rares et radicaux. Commençant gamins à parcourir l’Internet à la recherche de morceaux, ils ont collecté de la musique du monde entier et de toutes les époques, amassant ainsi une culture sonore des plus larges, allant au-delà du hip-hop de la côte Est avec laquelle Dre a grandi, des déclinaisons de bass-music hyper locales comme le jook (une torride réponse twerkable à la house venue de la Côte du Golfe) ou du crank (imaginez les basses de Miami s’accouplant avec le groove des musiques du nord de l’Amérique latine). Ils se sont ainsi abreuvés de drum ‘n’ bass, Chicago footwork, post-punk, prog, grime, krautrock, emo, et de pratiquement n’importe quel genre musical existant.
Après avoir fait leurs preuves en tant que DJ sur la scène DIY de Tampa, ils ont compris comment rassembler tous ces sons disparates dans un style cohérent. Plus important encore, ils ont trouvé comment en faire quelque chose qui peut vraiment faire bouger les gens. Lorsqu’ils ont ensuite fait la transition vers le rap et le beatmaking, ils ont ainsi fait fusionner la recherche du plaisir musical et l’expérimentation sonore. Avec cet album, ils tentent vraiment de faire comme Internet : briser les frontières. Ce n’est pas seulement un disque de hip-hop avec quelques sons étranges.
C’est un disque qui a été écrit, produit et enregistré dans une chambre de 14m2, dans la ville la moins cool que vous puissiez imaginer. Finally, New est ce qu’un paysage musical véritablement post-genre est censé être : une construction de liens profonds qui transcende les distinctions obsolètes qui les séparent, la joie de l’exploration et de l’infinité des possibilités, et l’audace de penser plus large, d’aller plus loin, de prendre de plus grand risques. Laissez les autres jouer selon les anciennes règles – They Hate Change continuera à changer le jeu.
