Description
Déjà complices au sein d’IDALG, Jean-Michel Coutu et Yuki Berthiaume-Tremblay planchent depuis un moment sur du nouveau contenu à l’identité distincte : les échos d’un post punk exotica, la trame polychrome et nerveuse d’un space opera de facture art rock. Yocto, outre le nom donné à ce nouveau projet, c’est une micro-unité de mesure qui reflète bien cette musique mini-cyclique et fractionnaire tirant son ADN du rock underground des 70s (Television / Talking Heads / Devo) et des génériques de feuilleton sci-fi de la même époque. Figures de proue de cette formation, Yuki Berthiaume-Tremblay (Jesuslesfilles, IDALG) entonne des hymnes de rébellion aux côtés de Jean-Michel Coutu (IDALG) à la guitare, Emmanuel Éthier (Chocolat) à la basse, Félix-Antoine Coutu à la batterie et Carl Matthieu Neher à l’orgue. Le premier album Zepta Supernova — coréalisé par Emmanuel Éthier (Corridor, Pierre Lapointe, P’tit Belliveau) et Jean-Michel Coutu (Jesuslesfilles, CRABE, PYPY) — fait son arrivée sous le label canadien Duprince et le label français Requiem pour un Twister. Une odyssée incisive où il est question d’obsession fatale, d’orgueil pernicieux, d’astre enchaîné et de jugement dernier. Dans cette série de fables de science-fiction, Yocto s’adresse à un antagoniste complètement megaloman. Ce dernier a une prédisposition à se complaire dans ses propres vices — ce que Yocto a bien compris et dont elle fera bon usage : de par sa ruse et sa pure ingéniosité, elle mettra à mal son rival jusqu’à ce que la bonne étoile de celui-ci devienne supernova.