Ce second opus propose un jazz moderne où s’égrainent de multiples influences, qui métisse un format hard bop avec des sonorités électroniques, afrobeat et groove. Les huit morceaux dégagent une énergie positive, une humeur dansante qui laissent aussi parfois la place à une douceur enivrante, comme sur le titre « Let it go ». Les compositions s’affranchissent du format classique, avec des prises de liberté qui se révèlent harmonieuses et d’une magie audacieuse. Un virage sonore réussi avec l’expertise de Benoit Corboz, ingénieur du son sur cet enregistrement et fidèle compagnon d’Eric Truffaz.
Big band de douze musiciens, les Américains de Pink Martini arrivent en véritables ovnis. La musique qu’ils proposent est un savoureux mélange archimaîtrisé de jazz et de danse de salon vintage. Leur univers laisse l’impression de revivre les heures de gloire d’une Havane en plein « rêve américain ». C’est avec le tube « Sympathique », repris dans de nombreuses pubs télé, que ces étranges fantômes du passé vont séduire un public très hétéroclite.
Percussionniste guadeloupéen, maître es-percussions, Roger Raspail a servi de son talent plusieurs générations d’artistes, de Pierre Akendengue à Cesaria Evora, de Chico Freeman à Papa Wemba, de Kassav à Anthony Joseph. Donnant de nouvelles couleurs sonores à l’épopée des musiques noires sans jamais altérer son identité musicale, il s’est rarement mis en avant. C’est donc autour de ce projet que le Chantier le sollicite : celui d’une variation autour du « Ka ». Ka qui est autant tambours, que réunion, fête, rite, mémoire collective. Tant savoir manier les tambours renvoie à un patrimoine et se veut appartenance à une aventure humaine qui débuta dans la douleur de l’esclavage pour parvenir à l’émancipation et l’épanouissement expressif des populations de la Caraïbe.
L’album éponyme présente une suite juteuse d’instrumentaux de jazz lo-fi élégamment orchestrés, issus des expériences d’enregistrement à domicile du producteur/arrangeur du groupe, Will Miller.
Saxophone Colossus est l’un des albums du saxophoniste ténor Sonny Rollins les plus acclamés. Enregistré pour le label Prestige en juin 1956, il sort la même année et est largement considéré comme un chef-d’œuvre du milieu des années 1950 ainsi que l’un des plus grands albums jamais émis sur ce label. L’album a été récompensé d’une exceptionnelle « Couronne » par The Penguin Guide to Jazz.
Nothing New est un album posthume d’enregistrements vocaux et de piano de Gil Scott-Heron publié par XL Recordings le 19 avril 2014 à l’occasion du Record Store Day. L’album consiste en de nouvelles versions dépouillées d’une sélection de chansons plus anciennes de Scott-Heron s’étendant de « Pieces of a Man » (1971) à « The Other Side » (1994). Il a été enregistré avec le producteur Richard Russell entre 2005 et 2009, lors des mêmes sessions qui ont abouti à l’album I’m New Here de 2010.
Le saxophoniste américain Archie Shepp et le pianiste allemand Joachim Kühn, géants épanouis de deux avant-gardes transatlantiques, signent ensemble Wo ! Man.
Le second album de la légende de la chanson: Nina Simone. Faisons suite à « Little Girl Blue » (1958), cet album fût produit par Hecky Krasnow et est sorti sur le légendaire label Colpix en 1959.
Le Montreux Jazz Festival et BMG lancent une série d’albums appelée «The Montreux Years», issue de la vaste collection audiovisuelle du fondateur du Festival, Claude Nobs (Montreux Sounds). Puisant dans les 55 ans d’histoire du Montreux Jazz Festival, la série «The Montreux Years» dévoile des enregistrements rares et inédits, compilant des performances légendaires d’artistes emblématiques sur plusieurs années.
Une des compositions de Sun Ra les plus cultes, qui s’apparente à une cérémonie cosmique d’observation des étoiles de l’Égypte ancienne. Une véritable musique de l’espace.
Depuis l’époque où il faisait partie du Bud Powell Trio, le batteur Art Taylor était un membre inestimable de la famille Blue Note. A.T.’s Delight est le seul album réalisé sous son propre nom pour le label et il est remarquable. En choisissant de grandes compositions de Coltrane, Monk, Denzil Best et Kenny Dorham, Taylor a réuni un grand quintette dirigé par Dave Burns et Stanley Turrentine, ajoutant souvent les congas de Potato aux procédures. Les arrangements uniques et variés ainsi que la qualité du jeu rendent hommage à l’exceptionnelle sélection de morceaux du batteur.
Réédition du disque Akagera par François Jeanneau, Henri Texier et Daniel Humair. Au tournant des années 80, ils formèrent un trio de référence qui constitue aujourd’hui encore une des formations majeures de l’histoire de cette musique en France (au même titre que le trio Kühn / Jenny-Clark avec, encore une fois, l’indéboulonnable Daniel Humair).
Monk’s Dream est le premier album que le jazzman Thelonius Monk a sorti sur le label Columbia Records. Il a été enregistré en 4 jours, à l’automne 1962, et est sorti un an plus tard. Le Thelonius Monk Quartet compte Monk (piano), Charlie Rouse (saxophone ténor), John Ore (contrebasse), et Frankie Dunlop (batterie). Les amateurs et fans de Jazz considèrent que c’est l’une des meilleures formations dans laquelle Monk ait jouée.
Réédition du second volume des compilations ultra rares d’Ethio-Jazz initialement parues à 300/400 copies sur le label Amhara Records. Encore une excellente idée du label Heavenly Sweetness !
« 1968. France société anonyme. L’incendie est déclaré et tout l’immeuble est entrain de s’effondrer. On ne sauvera rien. Des décombres du vieux monde les enfants de Marx et de Coca Cola surgissent pour arracher le bleu et le blanc au drapeau tricolore. Le fond de l’air est rouge et la musique n’adoucira plus les mœurs. Le chantier peut commencer. »
Encore une excellente initiative de Born Bad records qui compile la scène Française Jazz/Protestataire des seventies.
Premier volume d’une excellente série de compilations concoctées par le label 180G centrée sur les pépites Jazz-Funk made in Japan sur une période allant des sixties aux eighties. Chaudement recommandé !
Certains albums entrent dans l’histoire de la musique comme des ovnis. Et s’ils ne connaissent pas le succès immédiatement, la postérité peut arriver après coup ! C’est le cas du premier opus éponyme d’Arthur Verocai sorti en 1972 sur le label Continental. À l’époque, ce jeune brésilien ingénieur civil de formation devient compositeur pour les télénovelas et les régies publicitaires
de son pays. Rapidement, sa réputation le pousse à faire des arrangements pour de grandes stars brésiliennes telles que Jorge Ben, Marcos Valle, Gal Costa ou Elis Regina.
Après les deux épisodes majeurs de Black Focus en duo avec les batteurs Yussef Dayes puis MckNasty, Henry Williams sort, le 24 juillet, son nouvel album nommé Wu Hen en référence au surnom que lui donnait sa grand-mère. Un maelstrom rythmique alliant délicatesse d’un jazz funk d’ailleurs, turbulences hard bop, fureur free, et tourbillon électro.