L’album Afrovision, de 1976, le prouve : après avoir fait sa marque en 1972, Manu Dibango brûle de montrer avec cet album la diversité de sa musique et sa capacité à suivre les courants et les tendances.
Bien entendu, une pièce disco était de rigueur sur tout album paru en 1976. Afrovision démarre donc avec le pétillant et percutant Big Blow. Comme pour dire « maintenant que vous avez eu ce que vous vouliez, suivez-moi ». il enchaîne avec le surprenant, et exempt de saxo, Streets of Dakar, avec ses percussions mélodiques, sa guitare slide qui miaule et son groove souple et élastique.
Sorti en 1982, l’album « Waka Juju » marque un retour de Manu Dibango à l’afrosound. On y entend des titres comme « Douala Serenade » ou « Ma Marie » hommage à sa femme aujourd’hui disparue, Marie dite «Coco».
Nouvel album complet consacré au travail de Hamid El Shaeri sur le SLAM égyptien! Hamid El Shaeri est l’artiste derrière la chanson la plus populaire de Habibi Funk à ce jour, « Ayonha », initialement réédité en 2017 sur la première Habibi Funk Compilation.
réédition par Dizonord d’un disque paru confidentiellement en 1983, une pépite world music oubliée. Ces musiciens montpellierains proposaient une fusion de musiques traditionnelles méditerranéennes, du Moyen Orient à L’italie en passant par L’Afrique du nord et les balkans.
Groupe phare de la musique afro-cubaine « made in Sénégal« , Orchestra Baobab (« Gouy Gui » en wolof), est fondé en 1970 à Dakar sous l’impulsion de feu Oumar Barro Ndiaye (chef d’orchestre). Assisté par Cheikh Sidath Ly (guitare basse), le groupe se constitue autour du regretté chanteur Abdoulaye Mboup dit « AbLaye Mboup » ou « Laye Mboup » (1937-1975), figure emblématique de la chanson sénégalaise, Balla Sidibé (chant, batterie et timbales), Barthélémy Attisso (guitare solo) et du guitariste saint-louisien Mohamed Latfi Ben Geloun (guitare rythmique).
La double compilation « Pirate Choice » réunit 12 titres enregistrés initialement en 1982 par l’Orchestra Baobab, à Dakar, au Sénégal. Ses morceaux sont remasterisés en 1989 par John Hadden pour le label anglais World Circuit de Nick Gold…
Dans le prolongement de l’excellente compilation LEVE LEVE qui présentait un panorama musical passionnant des sonorités des iles SAO TOME dans le golfe de Guinée voici le premier volume de l’anthologie du groupe AFRICA NEGRA.
Produit par le groupe britannique synthpop Hot Chip, nommé aux Grammy Awards et aux Mercury Prize, Electricity est le fruit d’une admiration réciproque développée en s’observant mutuellement sur les scènes mais aussi d’un amour partagé pour la musique de Francis Bebey et Giorgio Moroder. C’est le premier album d’Ibibio Sound Machine réalisé avec des producteurs externes depuis la formation du groupe à Londres en 2013 par la chanteuse Eno Williams et le saxophoniste Max Grunhard. Hot Chip et Ibibio Sound Machine ont travaillé ensemble en profondeur tout au long du processus.
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Piloté par le saxophoniste/ flutiste/ compositeur bruxellois Nathan Daems (Echoes of Zoo, Dijf Sanders), le quintet est un mélange vibrant et hypnotique d’éthio jazz, d’afrobeat, de psychédélisme et d’influences orientales, inspiré par Mulatu Astatke, Fela Kuti et diverses traditions musicales occidentales.
«Timbuktu» de Cheickh Tidiane Seck, pianiste malien, figure légendaire de la scène musicale africaine, est un disque en forme d’hommage au compositeur et pianiste américain Randy Weston. Cheikh Tidiane Seck y reprend à sa façon des thèmes composés par ce géant américain. Passant avec la même élégance du Piano acoustique au Fender rhodes et à L’orgue Hammond, il invite notamment Adk Al Malik et Manu Dibango sur certains titres.
Le label berlinois Habibi Funk explore la musique funk sous toutes ses formes dans le bassin méditerranéen et au moyen-orient dénichant des pépites oubliées.
Ce volume est consacré à un génial combo de Jazz-Funk originaire du Soudan : The Scorpions.
Kondi Band est une collaboration entre le producteur Chief Boima, basé à Los Angeles, Will LV, de Londres, et Sorie Kondi, un génie musical aveugle vivant à Freetown, en Sierra Leone, qui joue sur un piano à pouces à 15 broches fabriqué sur mesure, le kondi. La création de Kondi Band est l’aboutissement de plusieurs années de travail.
Le label berlinois Analog Africa publie d’Essiebons Special 1973 – 1984, une compilation des deux labels du producteur ghanéen.
Pendant une grande partie des années 1970, les labels Dix et Essiebons de Dick Essilfie-Bondzie ont été à la pointe du highlife moderne, et sa liste d’artiste était composée de légendes locales absolues. C.K. Mann, Gyedu-Blay Ambolley, Kofi Papa Yankson, Ernest Honny, Rob « Roy » Raindorf et Ebo Taylor ont tous sorti certains de leurs meilleurs titres sous la bannière d’Essiebons.
Ce premier volume regroupe une sélection de remixes du label COMET RECORDS. Entre Electro & Afrobeat avec notamment Tony Allen , Chateau Flight, Cinematic Orchestra, Doctor L etc..
Zulu Rock est le troisième album de la chanteuse française Lizzy Mercier Descloux, sorti sur ZE Records en 1984 et enregistré au Satbel Studio, Johannesburg, Afrique du Sud. Son son s’inspire de la musique folk africaine mélangée à la pop française des années 80. Une version alternative de l’album s’intitulait « But Where Have The Gazelles Gone? »; un single en 1984).
Suite des fables acoustiques d’une méditerranée médiévale et imaginaire où Orient et Occident partageaient leurs sciences, leurs arts et leurs poésies. Sur son nouvel album, il a de nouveau sollicité son ami Malik Ziad, virtuose du oud et de la mandole, grand spécialiste des musiques gnawas, ainsi que son frère Karim, maître des percussions. Sans oublier, Luc Suarez, guitariste de son premier groupe, fidèle compagnon de route et orfèvre des arrangements du quatuor à cordes et la participation amicale de Ben Harper sur un très beau titre (en écoute sur cette page)
Gentleman (1973) est le dernier des albums de transition de Fela du début des années 1970. Il a été suivi par Alagbon Close (1974), sur lequel il a réuni tous les ingrédients caractéristiques de l’afrobeat. Le titre de l’album peut être interprété littéralement ou comme une métaphore sur un sujet plus large.
En 1972, lorsque Music of Fela : Roforofo Fight est sorti (sur deux albums vinyles, Music of Fela Volume One et Volume Two), Fela était devenu l’un des musiciens les plus suivis d’Afrique de l’Ouest. Son public se compose des citadins pauvres de la région, des « sufferheads » vivant dans les bidonvilles autour des grandes villes, ainsi que d’un nombre croissant d’étudiants et de dissidents politiques. Fela défendait et chantait les problèmes des personnes opprimées et exploitées et dénonçait les élites dirigeantes qui les dominaient, avec leur corruption apparemment endémique et leur recours facile à la violence pour écraser la dissidence. Parce qu’il chantait généralement en anglais plutôt qu’en Yoruba et qu’il adoptait un point de vue de plus en plus panafricaniste, son message a trouvé un écho dans toute l’Afrique anglophone.
Le deuxième recueil LP des premières œuvres pour piano solo d’Emahoy Tsege Mariam Gebru, enregistrées tout au long des années 1960 – enfin de nouveau disponible. Emahoy Tsege Mariam Gebru est un véritable original – ses compositions et son style de jeu unique se situent quelque part entre Erik Satie, Debussy, la musique liturgique de l’Église copte éthiopienne et la musique traditionnelle éthiopienne. C’est l’une des musiques de piano les plus émouvantes que vous n’entendrez jamais !
Comme dans un voyage en biplan, contempler Haïti, Trinidad et les Antilles, admirer Cameroun, Guinée et Burkina. Survoler la forêt amazonienne, spectateur de sa luxuriante végétation. Guts est aux commandes de l’appareil.
Sur la carlingue, une fresque colorée et généreuse annonce le nom de ce nouvel album : PHILANTROPIQUES.
Cet album de Tezeta, deuxième enregistrement du groupe, sorti en 1975, fait partie de ceux qui sont introuvables depuis près de trois décennies. Provenant de Awesome Tapes From Africa et savamment remasterisé par Jessica Thompson, ses interprétations uniques et funky des standards et des chansons populaires de l’époque sont si typiquement Walias, savoureuses et évocatrices.
Pour Nabay, le monde est un endroit étrange et contradictoire. La violence et la joie, le moderne et le traditionnel coexistent inexplicablement dans notre monde cosmopolite. Ces paradoxes lui viennent souvent à l’esprit lorsqu’il réfléchit à la composition de sa propre musique. Build Music, le deuxième album de Nabay pour Luaka Bop, incarne la nature conflictuelle de sa propre vie de musicien aux États-Unis. Il se considère à la fois comme le porte-parole de l’ancienne musique Bubu de son pays d’origine, la Sierra Leone, et comme un « cow-boy noir » en mission transatlantique pour sculpter sa musique futuriste avec l’état d’esprit d’un artiste révolutionnaire.