Une interprétation claire de la possibilité expressive de la guitare solo, absolument lyrique et contemporaine pour le raffinement du son cristallin, qui place ce travail en parallèle avec les oeuvres acoustiques d’autres grands comme Jim O’Rourke, Lee Ranaldo, Jack Rose ou James Blackshaw .
La récente redécouverte de J.D. Emmanuel par la critique et le public, et son retour sur la scène underground à partir de 2010 a été déterminant pour retisser le développement de la musique électronique au début des années 80. Cette nouvelle publication jette un nouvel éclairage sur sa première activité de composition et d’interprétation de musique électronique de 1979 à 1983, expériences totalement inédites et jamais publiées auparavant sur vinyle.
Ne laissez pas le nom vous induire en erreur ! L’énigmatique M. Zalla est l’un des nombreux pseudonymes du maestro italien Piero Umiliani qui, durant sa période de fascination pour les ambiances psychédéliques et électroniques, s’est mis à composer bon nombre de portraits musicaux consacrés, comme le titre le révèle, « aux problèmes de Son temps ».
Le batteur Tiziano Tononi, avec David Searcy et Jonathan Scully, tout en travaillant au temple de la musique classique, la Scala de Milan décide de réaliser un recueil personnel de sons en utilisant uniquement des instruments à percussion.
L’enregistrement nous offre un étonnant concert de sons d’une pureté acoustique, en parfait équilibre entre rythme endiablé et relaxation profonde.
« Suoni Immaginari », sorti uniquement en privé sur cassette en 1988, contient une large gamme de claviers et de nombreux enregistrements de terrain ethniques assemblés avec une praxis absolument moderne en avance sur son temps. Nirodh imagine ses odyssées planétaires comme un complexe de dispositifs harmoniques, de tempêtes de nébuleuses, d’explosions vitreuses et de chutes sans gravité.
L’histoire de ce LP (initialement publié en coffret 10 », en 1975) commence juste pour soutenir ces séances d’initiation collectives. Chaque morceau est inspiré d’un élément I Ching (Montagne, Ciel, Terre, Eau, Lac, Vent) qui a représenté une source d’inspiration primaire pour Campadello. Le son onirique et occulte suggère non seulement l’atmosphère de cette expérience mais révèle encore les échos de la meilleure saison du rock brésilien et du Tropicalisme.
La sortie LP présente la réédition d’un album post-minimalisme peu connu, mais extrêmement beau, composé par Wayne Siegel alors qu’il avait la vingtaine. Déménagé des États-Unis au Danemark, entre 1979 et 1980, il a commencé à étudier les possibilités d’un langage très personnel, contribuant à façonner le kaléidoscope hétérogène des résultats du post-minimalisme. Ces œuvres sont construites autour d’un processus musical implacable qui consiste à retarder et à répéter chaque élément dans une certaine mesure, sans altération intentionnelle. Siegel a qualifié ce processus de technique canon, le laissant devenir au fil du temps son obsession nutritive. Black Sweat Records propose la réédition tant attendue du LP de Siegel.
Préparez-vous avec ce Freaky People de Al Doum and the Faryds a voir s’ébattre ensemble le fantôme afrofuturiste d’un Sun Ra, et les âmes revêches de punks un brin écolos qui n’ont pas encore fini de chanter jazz’s not dead, et d’ériger des univers freaky et musicaux où il fait bon de s’égarer !
Album regroupant des créations du compositeur italien Giovanni Di Domenico réalisées en résidence de création à Bruxelles en 2018. Paru en 2021 sur le label Black Sweat Records.
Pepite à situer quelque part entre AfroBeat, psychédélisme et Spiritual Jazz parue sur le label Black Sweat Records. Si vous aimez Sun Ra, William Onyeabor, The Funkees etc..
Sarah Davachi et Ariel Kalma tirent le meilleur parti l’un de l’autre dans cette sublime session ambient à base d’ondes électro et acoustiques pour le label italien Black Sweat Records.
En 1986, le vibraphoniste Tom Van Der Geld compose son ode personnelle à la création, un poème tonal pour tous les êtres naturels. Small Mountain révèle une pure inspiration minimaliste, un style vibrant de variations sonores résolument plus zen-impressionniste que les œuvres mathématico-métaphysiques de Steve Reich. Cette musique, pour quatre marimbas et autres percussions, suggère une osmose émotionnelle avec tous les éléments, un flux de progressions extatiques qui relève plus de l’immanence que de la transcendance.