LES FONDEURS DE BRIQUES

L’origine du nom Les Fondeurs de Briques ?

Une revue anarcho-pacifiste, Der Ziegelbrenner, publiée à Munich de 1917 à 1921 par un certain Ret Marut qui prendra au Mexique le nom de plume de B. Traven. Sur le modèle du Die Fackel de Karl Kraus, c’est un journal avec un unique rédacteur.
L’autre point commun entre Kraus et Marut, c’est leur détestation de la presse. L’un des articles de Der Ziegelbrenner se termine par un rageur :

Anéantissez la presse !
Ret Marut avait également pour cible les sociaux-démocrates dont il a perçu la duplicité et qui liquideront dans le sang la république des Conseils de Bavière.

Les ouvrages des Fondeurs de Briques sont nés de notre envie de créer des livres et de combler des lacunes, notamment en matière de littérature au sens large.

Le projet est de serpenter dans la littérature et d’y glaner des textes laissés de côté, œuvres non traduites ou épuisées, dont la pertinence nous paraît vivace ; de rétablir une certaine dangerosité dans l’action d’ouvrir un livre. Nous sommes clairement dans le questionnement plutôt que dans le divertissement ; donc à contre-courant.

Nous tentons de garder une cohérence entre les livres que nous publions, affinités visibles ou plus souterraines. Nous sommes aussi passionnés par les images et leurs statuts, la littérature ainsi que par la musique.

Ces thèmes se retrouvent dans nos collections : Instrumental, Sacrilège, Ultramarine, Le Labyrinthe magique et bien sûr Calaveras.

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