Description
BIO :
En octobre 1967 le pianiste Daniel Barenboim retrouvait dans le Studio Abbey Road, le chef légendaire Otto Klemperer à la tête du New Philharmonia Orchestra, pour enregistrer le concerto pour piano N°.5 l’empereur de Beethoven. Voici l’édition vinyle édition limitée dans un nouveau remastering HD 24-192 par le studio Art & Son d’Annecy.Le chef d’orchestre d’origine allemande Otto Klemperer, figure marquante de l’histoire musicale du XXe siècle, est décédé à l’âge de 88 ans le 8 juillet 1973. 2023 marquera donc le 50e anniversaire de sa mort.
Ses enregistrements complets sur le catalogue Warner Classics sont mis à disposition pour la première fois dans 2 énormes boîtes séparées le premier volume avec les Symphonic Works, Concertos & Lieder (95CD) sortira en juin 2023. Tous les enregistrements sont remasterisés en HD 192-24 à partir de sources originales.Au milieu des années 1960, Otto Klemperer, âgé de 80 ans, avait enregistré les neuf symphonies, le Concerto pour violon, Fidelio et la Missa solemnis, mais pas les concertos pour piano, qu’il avait interprétés avec des figures légendaires telles que Schnabel, Claudio Arrau, Edwin Fischer, Wilhelm Backhaus et, à Moscou en 1936, le jeune Emil Gilels.
En 1967, il enregistre le Concerto K503 de Mozart avec Daniel Barenboim, 24 ans, pianiste et chef d’orchestre au talent prodigieux, dont les enregistrements des 32 sonates pour piano de Beethoven prennent déjà le monde par les oreilles. Il y a eu une relation immédiate entre les deux musiciens, d’où est sorti un cycle de concertos de Beethoven comme aucun autre que le gramophone nous avait encore donné.Barenboim a dit de Klemperer « Il a approché l’essentiel de ce qu’il voulait directement et sans hésitation. Il n’était pas intéressé par le son en tant que tel, mais par l’exactitude de l’exécution du tempo, de la dynamique et des équilibres orchestraux, auxquels il accordait un immense soin. » Il était, dit Barenbom, un musicien et un être humain sans compromis. Aucun orchestre n’a jamais douté de la force intérieure qui émanait de lui.
Au moment où les enregistrements des concertos pour piano ont été réalisés, Backhaus était encore en vie, tout comme Arrau, mais ni l’un ni l’autre n’aurait pu défier, provoquer et ravir le Grand Vieil Homme – ou compenser son approche vivante mais essentiellement monumentale des concertos – tout comme Barenboïm l’a fait. Il s’agissait d’un duo inspiré dans lequel des styles distincts de création musicale s’affrontent, mais sont liés de manière émouvante et joyeuse dans ce qui semble être (et était dans une certaine mesure) un acte improvisé de création musicale en direct.
