Description
Illustré par une superbe pochette déconstruite avec un brin d’ironie, « Flicker » est une réflexion moderne sur les temps difficiles de notre époque. En dépit des crises, Death And Vanilla renaît, revitalisé en assimilant à leur musique des influences reggae dub, des spirales motorisées à la Can, les méandres modaux de Philip Glass et des sons pop plus rêveurs de The Cure. A cela s’ajoute une ambiance symphonique comme dans les groupes Spiritualized ou encore Talking Heads sous la houlette de Brian Eno à la fin des années 70. « Looking Glass », le deuxième single, s’ouvre avec une introduction faussement lente. C’est un morceau organique qui devient rapidement modal revêtu de plusieurs couches sous lesquelles se cache la voix évocatrice de Marleen Nilsson. Comme un rêve enfiévré de Fleetwood Mac qui se lancine dans une atmosphère subconsciente aux mélodies succulentes.
Par contraste, » Out For Magic « , le morceau d’ouverture hypnotique, est un titre enjoué avec une guitare jazz qui alterne entre le contrebalancement et appui sur la mélodie principale.
Death And Vanilla donne à la fois l’impression que tout est possible et en même temps rien. Il se dégage de l’album, une lueur d’espoir pour tout le monde.