Description
Résumé :
Lorsque leur premier album paraît en 1992, Rage Against the Machine s’est déjà fait remarquer sur scène aux États-Unis pour cette combinaison accomplie de deux genres musicaux en plein essor : le metal et le rap. Avec ce disque, le grand public découvre une fusion qui n’a conservé de l’un ou de l’autre genre que ce qu’il contient de plus véhément. Son énergie scénique brutale y est restituée sans fioriture.
Les textes ouvertement engagés soufflent sur les braises encore chaudes des émeutes de Los Angeles et ravivent ainsi la vieille tradition américaine des protest songs tombée en désuétude depuis la fin des années 1970.
Rapidement devenu central dans le paysage musical de son temps, Rage Against the Machine ne semble pourtant pas connaître une postérité à la hauteur de son succès immédiat. Rouvrons le dossier !
Christophe Levaux est chercheur à l’université de Liège, auteur de divers articles académiques et d’ouvrages sur la répétition dans la musique, et vient de terminer son deuxième roman.
Cet ouvrage a bénéficié du soutien du Fonds pour le développement de la filière du livre.
DISCOGONIE
La collection discobole
Formé par la contraction de discographie et de cosmogonie, le terme discogonie désigne l’intérêt particulier de cette collection pour les microsillons creusés par les artistes de la musique enregistrée. Il s’agit donc de considérer qu’un vinyle, ce trou noir qui opère trente-trois révolutions par minute sur nos platines, est le récit sonore du commencement d’un monde propre au groupe de musiciens qui l’a enregistré, dont le big-bang serait l’impact du tout premier son, et dont les sept jours de la Création seraient ramassés sur quarante-cinq minutes environ.
Discogonie est une collection de textes monographiques, consacrés à des albums qui ont marqué l’histoire du rock. Chaque chapitre sera consacré à une chanson de l’album. On espère que ce temps long tranchera avec les courtes colonnes des magazines spécialisés.
Spécifications techniques : Couverture à rabats imprimée en relief (clin d’œil à l’outil commun à l’imprimerie et à l’industrie du disque : la presse). À noter, le code-barre est le disque. Entre 72 et 144 pages, format 10 x 18 cm Entre 9,95 et 12,90 euros chaque volume