Description
BIO :
Loya est un nouveau projet du producteur français Sébastien Lejeune qui lui permet de rechercher son propre héritage culturel, en tant que natif de La Réunion, ainsi que d’autres tribus, groupes et chanteurs originaires de l’Océan Indien.
Depuis cinq ans, Loya explore l’environnement musical des îles sœurs des Mascareignes (Océan Indien), brisant les frontières entre la musique électronique et la musique traditionnelle dans un monde globalisé.
Ayant grandi dans le grand creuset de La Réunion, Loya a été exposé à un grand nombre de cultures et de rythmes qui ont nourri sa curiosité. Suivant les traces de Ti Fock et d’autres pionniers du maloya électrique, il a rapidement exploité les matériaux bruts de son île natale, du bois de tamarin à la tôle ondulée, pour en faire ressortir une myriade de sons.
Installé en France métropolitaine au milieu des années 90, Loya découvre la musique électronique en découvrant des groupes tels qu’Autechre, Plaid et Boards of Canada. Très vite, Loya s’inspire de l’Intelligent Dance Music et de la bleep techno pour construire des arrangements rythmiques complexes et des mélodies éthérées. Au fil de ses recherches, Loya parvient progressivement à dompter la nature erratique de ses machines pour provoquer des états de transe qui lui rappellent la musique qu’il a écoutée pendant son enfance dans les Mascareignes.
De ce parcours dans les méandres de la musique électronique contemporaine, Loya a développé un son caractéristique basé sur des rythmes en triple temps, un design sonore pointilliste et un goût pour l’expérimentation. Ces traits distinctifs se retrouvent déjà sur son premier album autoproduit « Eruption », sorti en 2014, et sur l’EP « Indian Ocean », sorti en 2016 sur Mawimbi Records, même si « Corail » est son œuvre la plus aboutie et témoigne de son talent évident.
Explorant les profondeurs bleues de l’océan Indien avec l’aisance d’un natif, les dix compositions de « Corail » se déploient comme un archipel. Mettant en valeur les talents de musiciens traditionnels tels que Menwar, icône de la ravanne mauricienne, et Régis Gizavo, maître de l’accordéon malgache (R.I.P), « Corail » trouve un équilibre subtil entre les ondulations douces et veloutées des synthétiseurs modulaires et la crudité des motifs de percussions frénétiques et des field recordings locaux.