Description
Le deuxième album des Tubs, Cotton Crown, voit le groupe jangle celtique s’aventurer dans un territoire plus sombre et plus personnel, tout en continuant à affiner sa marque de fabrique de chansons hautement addictives. Il s’agit d’une véritable montée en puissance qui voit le groupe élargir sa palette sonore pour intégrer un éventail kaléidoscopique d’influences : tout y passe, du pub rock soulful (« Chain Reaction ») à l’agression d’Hüsker Dü (« One More Day ») en passant par la sophisti-pop mélancolique (« Narcissist »). Cela est dû en grande partie à la performance vocale d’Owen ‘O’ Williams – souvent comparé à un jeune Richard Thomson – et à l’écriture franche et l’humour noir de ses paroles. L’astuce essentielle de Cotton Crown est de compenser la noirceur lyrique d’Owen par des explosions de perfection pop joyeuses et accrocheuses. C’est notamment grâce à la guitare, qui, tout au long de l’album, glisse sans effort entre le jangle virtuose de Marr, le folk-rock entraînant de Pentangle et les grooves hi-fi de groupes contemporains tels que Tops ou The 1975. Ajoutez à cela la section rythmique qui attaque chaque chanson avec une férocité power-pop, rappelant Guided by Voices à leur meilleur moment d’ivresse – et c’est la recette de l’excellence indie rock. Pour les fans de Richard Thompson, The La’s, The Charlatans, Aztec Camera, Superchunk, The Chills, Felt, The Smiths, Pentangle.