Avec Hunky Dory, l’ancien David Jones désormais David Bowie assume totalement ses ambitions bigarrées, et met surtout l’accent sur la complexité et la pluralité de son style : look androgyne, attitudes scandaleuses, arrangements complexes, pratique intense de la métaphore et vénération pour les grandes icônes de la marge (Bob Dylan et Andy Warhol sont clairement cités). Musicalement, la richesse est déjà optimale avec d’incroyables mélodies, un feu d’artifice de guitares signé Mick Ronson (Queen Bitch), une omniprésence du piano (Oh! You Pretty Things, Life On Mars?) et des cordes léchées (Quicksand). Moins métallique que le précédent album The Man Who Sold The World, Hunky Dory ose l’atmosphère cabaret décadente, le folk baroque et la pop sophistiquée. Le plus beau kaléidoscope de son auteur ?
Low est le onzième album studio de David Bowie. Il est sorti en janvier 1977 chez RCA Records.
Bien qu’il ait été enregistré en majeure partie au château d’Hérouville, en France, Low est considéré comme le premier volet de la trilogie berlinoise de Bowie. Le travail sur l’album se termine en effet au studio Hansa de Berlin-Ouest, ville où le chanteur s’installe et réside durant les deux années qui suivent. C’est aussi le premier album où Bowie collabore avec Brian Eno.
Dorian Gray en devenir, mutant en herbe à la recherche de lui-même, David Bowie en 1969 est avant tout un folkeux transcendant guidé par ses maîtres Bob Dylan, Nick Drake et Syd Barrett. Inspiré par Kubrick et son odyssée spéciale, le caméléon se glisse dans sa première peau, celle d’un cosmonaute bouclé battant douze cordes et la chamade, tel un envoyé spatial. Le producteur Tony Visconti est déjà de la partie et ordonne cet album de folk-rock acide avec tact et générosité (« Letter To Hermione », « An Occasional Dream ») tout en sachant pertinemment bien que l’implacable est à venir.
The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, souvent abrégé en Ziggy Stardust, est le cinquième album studio de l’auteur-compositeur-interprète britannique David Bowie. Il est généralement considéré comme son chef-d’œuvre.
Il s’agit d’un concept album à la trame assez vague. Bowie y incarne Ziggy Stardust, rock-star androgyne extraterrestre envoyée sur Terre avant une apocalypse imminente. Après un succès fulgurant au sein de son groupe les Spiders from Mars, Ziggy tombe en disgrâce, dévoré par son ego. De grandes thématiques qui domineront l’œuvre de Bowie s’y concrétisent : l’espace et les créatures extra-terrestres comme métaphores des sommets et de la solitude de la « staritude », l’androgynie, la dissociation de la personnalité, etc.
Boy Harsher, la révélation minimale-wave de l’année 2017, présente son nouvel album Careful Après deux premiers albums et une série d’EP (épuisés en quelques semaines), le duo Darkwave du Massachusetts, BOY HARSHER a créé un véritable buzz dans la scène indie américaine. Notamment, le single PAIN est devenu un nouveau…