« I’m more afraid of things staying the same/Cause the game is never won/by standing in anyone place for too long ». Ce serait réducteur de dire que « Dig, Lazarus, dig !!! » se résume dans ces quelques mots de Jesus of the moon mais c’est une clé de la longévité de Nick Cave. Le refus du surplace !
Les quatre chansons sont tirées de leur concert au Royal Arena de Copenhague. Leur live au Royal Arena de Copenhague filmé par David Barnard en octobre 2017, a fait l’objet d’un film sorti en avril 2018 le temps d’une soirée dans un grand nombre de pays.
Après la fin de son groupe THE BIRTHDAY PARTY, NICK CAVE s’entoure de nouveaux musiciens (Blixa Bargeld, guitariste d’EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN, le guitariste Hugo Race, et l’ancien bassiste de MAGAZINE, Barry Adamson), le groupe NICK CAVE & THE CAVEMEN est né en 1983, se transformant ensuite en NICK CAVE & THE BAD SEEDS.
Ghosteen est le 17eme album de Nick Cave and The Bad Seeds après Skeleton Tree en 2016 et sortira via Ghosteen Ltd. L’album a été enregistré en 2018 et début 2019 à Woodshed, Malibu, Nightbird à Los Angeles, Retreat à Brighton et Candybomber à Berlin. Il a été mixé par Nick Cave, Warren Ellis, Lance Powell et Andrew Dominik à Conway, Los Angeles.
Nous sommes en 1992 quand Henry’s Dream -septième album de Nick Cave et de ses mauvaises graines- voit le jour. Deux ans après The Good Son (1990, Mute), sur lequel le chanteur australien semblait apaisé et amoureux, Henry’s Dream débarque comme son exact contraire: violent, viscéral, noir et particulièrement Rock ‘n’ Roll.
Après le sublime Ghosteen, Nick Cave continue d’explorer toutes les faces de la solitude en réinvestissant dans les moindres angles de sa discographie. Comme pour mieux symboliser ce confinement passé qui en annonçait d’autres, l’australien se tient seul face à son piano dans une salle immense avec pour seul interlocuteur le silence qui lui renvoie des visions déformées de lui. Encore une oeuvre cathartique pour Nick Cave, magistral !
Nick Cave va piocher dans le répertoire des chansons traditionnelles anglo-américaines (des « murder ballads », chansons folk datant du XVIIIe siècle et incluant d’horribles récits de massacres), et produire des compositions personnelles avec une seule thématique : faut que ça saigne !
No More Shall We Part est le onzième album studio de NICK CAVE AND THE BAD SEEDS, paru en avril 2001, quatre ans après The Boatman’s Call, qui avait été particulièrement encensé par la critique. Avant de commencer à travailler sur cet album, NICK CAVE s’était éclipsé quelque temps de la scène publique afin de régler ses problèmes de dépendance à l’héroïne et à l’alcool, entre 1999 et 2000.