« Showtunes reste toujours aussi grandiose au niveau des arrangements ciselés et gentiment trafiqués tandis que Kurt Wagner y voit des signes de fin des temps au niveau des textes. Il n’y a qu’à juger les écoutes des pièces beaucoup plus amples mais mélancoliques telles que « Papa A Rolling Stone Journalist » ou bien encore « Unknown Man » et « Blue Leo » qui sauront nous envoûter comme jamais. Après une intermède acoustique et cuivrée instrumentale du nom de « Impossible Meatballz », Lambchop viendra clôturer cette étrange marche funèbre avec un « The Last Benedict » faisant de ce Showtunes un essai expérimental et renversant. »(Les Oreilles Curieuses)
Honeymoon représente la lumière quand Ultraviolence reflétait la part sombre de Lana Del Rey. C’est également un rempart plus homogène bâti autour de sa voix, plus langoureuse que jamais, là où régnait précédemment une diversité de sept contributeurs partagés entre la composition et la production. Ce n’est pas seulement cette homogénéité qui fait d’Honeymoon une oeuvre consistante, car, au-delà du folklore conceptuel qui entoure la star d’un parfum de mystère, de fantasme et de la chromo hollywoodienne qui va avec, l’écriture de morceaux comme « Music to Watch Boys To », « Terrence Loves You », ou le morceau-titre d’ouverture parfait entre la nuage de cordes et son accompagnement de piano sobre, offre le bel écrin qui faisait jusqu’à présent défaut. La voix de sirène sortie comme dans un rêve, généreusement nourrie d’écho, n’est plus parasitée par des arrangements incongrus. En lieu et place la protègent et la portent un rythme ralenti ou une boîte à rythmes sourde (« Freak »), un saxophone discret, une guitare économe (« God Knows I Tried »), un voile orchestral léger, et une reprise fondante du « Don’t Let Me Be Misunderstood » de Nina Simone qui se mérite après quelques pièces plus faibles, soit tout pour faire d’Honeymoon l’album le plus langoureux jamais enregistré depuis Julie London. Le reste n’est que littérature.
Entre ballades, sonorités plus pop ou urbaines, Lana Del Rey a réussi au travers de sa discographie à nous plonger dans un univers aux teintes vintages et cinématographiques empreint du soleil Californien. Son nouvel album « Norman Fucking Rockwell ! » est décrit par la chanteuse comme un album » introspectif » et celui » d’une fille triste « .
Paradise est le quatrième EP enregistré par la chanteuse américaine Lana Del Rey, après Young Like Me (2005), Kill Kill (2008) et Lana Del Rey (2011). Il a été publié le 12 novembre 2012 par Universal Music et a été produit par Rick Nowels, Justin Parker et Rick Rubin.
Violet Bent Backwards Over the Grass est un livre écrit par la chanteuse et compositrice américaine Lana Del Rey, publié en 2020, ainsi qu’un album de spoken word sorti la même année.
L’ouvrage est un recueil de poésie présentant 14 poèmes et plusieurs courtes pièces. Il s’agit du premier livre publié de Lana Del Rey.