L’album de collaboration de deux artistes new-yorkais, le guitariste et songwriter Steve Gunn et le compositeur et pianiste David Moore. Un dialogue instrumental improvisé qui peint des tableaux mélodiques cultivés par un désir partagé de jeu intuitif.
Version vinyle violet de Rat Saw God, le troisième album de Wednesday, groupe d’indie rock de Caroline du Nord mené par l’auteure-compositrice/chanteuse/guitariste Karly Hartzman. Des instantanés tragicomiques au croisement entre le shoegaze des années 90 et le twang country classique, avec une lap steel déformée, et la voix de Hartzman tranchant le vacarme.
Édition limitée en exclusivité pour les disquaires indépendants.
Seul pour la nuit, il est le dernier homme. A peu près un tiers de ses posts, c’est pour prévenir qu’il a perdu son téléphone, ou cru voir un chien se faire un sandwich. Paul Ramon (Bryan’s Magic Tears, la Secte du Futur) a trouvé le temps de finir un deuxième album dans lequel le rare bordel du premier a eu le temps de coaguler. Précédé par une réputation d’ingérabilité Defcon 1 tout en étant visiblement capable de se tenir, on est pas surpris de trouver le même niveau de paradoxe dans « Buvez le poison ».
This Immortal Coil sort, ce 9 décembre, un 2ème album, 13 ans après le premier résultant d’un projet fou. Ce deuxième opus, The World Ended A long Time Ago, sort à nouveau sur le label Ici d’ailleurs. Il est encore l’aboutissement d’un nouveau défi-et hommage à Coil- lancé par Stéphane Grégoire, le fondateur et manager du label en 1997.
Version vinyle transparent de Everything Harmony, le quatrième album des new-yorkais de The Lemon Twigs. Un disque qui mêle leurs influences éclectiques en y donnant une profondeur émotionnelle et une sophistication musicale hors du commun, avec des voix pop enjouées, des mélodies folk-acoustiques complexes et des textures riches.
Édition limitée en exclusivité pour les disquaires indépendants.
S’ils qualifient eux-même leur musique de “daytime disco”, celle-ci dégage clairement des atmosphères plus subtiles ! En effet, certains titres naviguent entre downtempo et blue-eyed soul avec parfois un brin de mélancolie dans les harmonies comme sur « Next To You » en début d’album, mais également sur les deux premiers singles précités : « Slow Down », et « Harvest Moon ». Le duo ose même composer une jolie ballade pop avec en fond sonore le bruit des vagues, avec le titre « Can’t Get You Off My Mind ».
On a juste à se laisser bercer ! Poolside sait aussi jouer à fond la carte de l’electro-funky efficace, comme sur « Take Me There », « Just Fall In Love », ou encore « Do You Believe », tube en puissance qui fut d’ailleurs leur premier single directement issu de ce LP. Et même si les BPM ne sont jamais tonitruants, ils restent suffisamment efficaces pour avoir envie de chalouper instinctivement.
Le premier album de CVC, sextet gallois originaire du nord de Cardiff. Un disque riche et mélodique, imprégné de l’histoire du rock et agrémenté d’harmonies à trois voix, mixé par Ross Orton (Artic Monkeys).
Cet EP sorti en 2003 regroupe des chutes de studio de l’album ‘Yoshimi Battles the Pink Robots’. Le voici disponible pour la première fois en vinyle. Vous trouverez sur cet EP, vinyle couleur édition limitée, 2 remixes du single, un remix de « Do You Realize ?? » + 4 Faces B.
« Fight Test » est le 3ème single issu de l’album ‘Yoshimi Battles the Pink Robots’ sorti en 2002. Cet EP est sorti aujourd’hui pour la première fois en vinyle ! En plus du single, vous trouverez sur cet EP, vinyle couleur édition limitée, un remix of « Do You Realize ?? », « Thank You Jack White » ainsi que 3 reprises dont une version live de « Can’t Get You Out Of My Head » de Kylie Minogue, et une version live de « Knives Out » de Radiohead.
Mené par Benjamin Woods, The Golden Dregs sort son troisième album ‘On Grace and Dignity’ pour la première fois chez 4AD. Enregistré chez lui à Truro avec sa soeur, l’opus propose des réflexions personnelles sur l’appartenance régionale, sur la perte de l’innocence, les actes de violence et de désespoir et la disparition du sentiment de communauté face à une gentrification toujours plus féroce. Le Cornouaillais et son baryton évoquant parfois Matt Berninger (The National) ou Bill Callahan distille dans ‘On Grace and Dignity’ une mystérieuse et élégante sagesse.
Les dix titres s’enchaînent ainsi rapidement, surtout que le musicien va à l’essentiel. Pas de démonstration outrancière de son talent, pas de remplissage, de bridge, d’intro, de solo, le message est toujours bref (rarement plus de 3’30) et direct, ce qui n’empêche aucunement de remarquer sa maîtrise des compositions et des machines. Les mélodies sont inoubliables, subtiles et audacieuses, et génialement soulignées par toute une gamme d’encorbellements synthétiques.
Les Territoires de l’Inquiétude où nous promène Orval Carlos Sibelius ne devraient effaroucher que ceux dont l’esprit ne peut se départir des standards et de la conformité. Pour les autres, l’esprit n’a pas fini de vagabonder, jusqu’à l’ultime Mont Glorieux des Possibilités. (source mowno)
Le cinquième album d’Unknown Mortal Orchestra en douze ans. Mené par l’auteur-compositeur-interprète multi-instrumentiste et producteur hawaïano-néo-zélandais Ruban Nielson, le disque puise dans les riches traditions de la pop West Coast, du yacht rock des années 70 et du style de musique hawaïenne Hapa-haole.
Après un premier album intitulé The Dog and The Future sorti en 2018 et quelques singles sortis ces dernières années dont The Visit – le dernier en date -, le duo parisien s’octroie ce tout nouveau disque en ce 20 janvier 2023, Player Non Player, à paraître chez Cracki Records.
Sorti en digital le 14 octobre 2022, le dernier EP de la chanteuse et productrice néo-zélandaise Fazerdaze « Break ! » est désormais disponible en vinyle !
Artiste culte de la scène alternative américaine, Daniel Johnston [1961-2019] est né à Sacramento. Il a vécu et travaillé près d’Austin (Texas). Soutenu par Sonic Youth, Larry Clark, David Bowie ou encore Matt Groening, il est avec ses incroyables mélodies et son sens de l’interprétation parfois rudimentaire considéré comme le père putatif de l’Anti-Folk ; un mouvement qui fait son apparition à New York au milieu des 80’s, puisant ses racines aussi bien dans le punk, le rock garage que le folk traditionnel américain.
M83 aka Anthony Gonzalez est de retour avec un nouvel album, intitulé Fantasy. Sur celui-ci, les moments de frissons caractéristiques de M83 sont nombreux. L’artiste démontre une fois de plus sa capacité innée à passer sans transition de la bande-son des plus grands triomphes de la vie à celle de ses plus grandes défaites.
En 2011, Mangum a rassemblé la quasi-totalité de la production enregistrée du groupe dans un coffret à édition limitée (autoproduit sous Neutral Milk Hotel Records). Cette dernière est mise à jour ici pour une vaste réédition par Merge Records, le label historique du groupe. Coffret vinyle deluxe comprenant 4 LPs, deux vinyles 25cm et trois 45 tours avec inserts et cartes de téléchargement, deux posters et une carte postale.
« Violence. Mélodie. Kris de guerre. Chœurs : la la la Guitares = tronçonneuses. Batterie : mitraillette. Basse : Explosion. Son en béton : mélange kaverneux de saturation et de réverbe. Pochette brutale et sobre. 8 titres. 8 meutres. Un album : une tuerie »
— Bruits & Graffittis #17, 1986
« Des guitares ? Y’en a sur ce putain de disque ! C’est l’enfer, la folie ! On croit rêver : on avait plus l’habitude d’entendre un son pareil ! »
— Rock Hardi n°10, 1986
« Premier album et on perd ses mots pour décrire l’extrémisme de cet album. Tout de ce disque inspire la furie »
— Comme Un Boomerang #2, 1986 (CANADA)
« Sans maquillage ni muselière, les Thugs naviguent du noisy-punk le plus abrupt (Poison heart ou The Letter) à des havres de paix en demi-teintes (Loving son ou Waiting) avec un naturel de vainqueurs. Si le fond accepte de nouvelles donnes, plus mûres, plus ouvertes, la forme par contre se love sur ses accents les plus crus. » — Jean-Luc Manet / Les Inrockuptibles, 1995.