Il y a quelques termes qui sont jetés librement, dont deux sont légende et rétro-soul. L’un d’eux convient à la main et au gant de Lee Fields, l’un d’entre eux ne convient pas du tout. Très peu de gens dans la musique ont à la fois gagné le statut de légendaire et continuent de le solidifier. 50 ans dans le jeu et ne faisant que s’améliorer, gagner plus de fans et faire évoluer son son sur chaque album, Lee est en fait une légende vivante. Cela nous amène à l’utilisation abusive du terme « soul rétro » quand on parle de M. Fields. Vous n’avez pas besoin de chercher bien loin pour trouver une jeune génération imitant l’essence et les styles d’une époque qu’elle n’a connue qu’à travers la musique et les films. Il semble injuste de taguer Lee avec un terme qui implique l’imitation alors qu’il fait partie de la génération qui a réellement défini le genre. Simple et clair, ce n’est pas ça. « Special Night » est une masterclass sur la musique soul d’hier et d’aujourd’hui.
À présent, ce groupe de Perpignan est moins une illusion d’ombre qu’une force complète des sons underground français, et nous ne pourrions pas être heureux de contribuer à perpétuer cette évolution en plein essor. HoZac a eu l’honneur de sortir le premier single des Liminanas au début de 2010, avec leur chanson la plus durable « I’m Dead » ainsi que leur LP Crystal Anis quelques années après, et en peu de temps, ils ont posé délicatement les fondations de l’obscurité dans leur modèle flou de soliloques tourbillonnants et époustouflants pour que tous puissent voir, entendre et ressentir.
« Male Gaze, supergroupe de punk bizarre, est de retour avec neuf nouveaux morceaux d’abus de pédales d’octave et de crooners sulfureux avec King Leer, leur premier long-papier à proprement parler. Cette fois-ci, le trio composé de Matt Jones (ex-Blasted Canyons), Mark Kaiser (ex-Mayyors) et Adam Cimino (ex-The Mall) a ajouté Adam Finken, ancien membre de Blasted Canyons et Tiaras, à la seconde guitare et Chris Woodhouse, ingénieur résident de Castle Face, derrière les platines pour faire grimper la skuzz-pop de Gale Maze, sorti l’année dernière, en territoire de murs sonores brutaux. Sur King Leer, les garçons jouent avec leur côté plus pop, dosant les chansons avec des mélodies sirupeuses et une nouvelle introspection sincère, mais ils ne sont absolument pas tendres avec nous – ces morceaux, enterrés sous des montagnes de fuzz et martelés avec une fureur alimentée par l’Adderall, ont assez de punch sonore pour vous secouer le cerveau ». -Luca Cimarusti, Chicago Reader.
Szary describes the idea behind Moderat as, »imagin[ing] yourself sitting in the cinema and watching a movie with an incredible soundtrack. This is true with Moderat in general, but III in particular pairs an emotional pull with sensual imagery, creating dynamic sound and depth with lyrics such as »the calming scent of lavender fills the air,« or »burning bridges light my way.« You’d have to ask them whether they’re intending to manipulate the listener in the same way that John Williams or Hans Zimmer might with traditional orchestras.
Mettant entièrement l’outil numérique au service de son propos, il réinvente au fil du disque la palette sonore du genre : le disque sent fort les plugins et les banques de samples et c’est ce qui en fait toute sa spécificité. La solitude de l’exercice ouvre la voie à un disque très politique, une pièce glaçante en 11 actes se baladant dans les eaux troubles du malaise de l’ère digitale.
‘Singing Saw’ est un disque écrit simplement et réalisé de manière orchestrale. Dans ce document, Kevin Morby fait face à la réalité que la vraie beauté – profonde et méritée – exige un équilibre mondial qui inclut nos côtés les plus sombres. C’est un disque de dualité, celui qui marque une autre étape de croissance pour ce jeune auteur-compositeur doué au visage bienveillant et à l’esprit compliqué.
L’agglomération de Malibu est un petit bout de paradis sur terre aux allures de carte postale où le soleil ne cesse jamais de réchauffer un océan Pacifique qui déverse ses vagues et ses coquillages sur des plages de sable fin, où des yachts privés et des amateurs de surf sillonnent l’horizon infini et où l’on peut surprendre une Corvette violette avalant à toute vitesse des kilomètres de Pacific Coast Highway. Tous ces éléments présents sur la couverture de l’album donnent le ton : Anderson .Paak est un enfant de L.A., un artiste made in California à la biographie hollywoodienne qui puise toute son inspiration dans l’environnement luxuriant et bouillonnant qui l’entoure.
Le nouvel album de Parquet Courts, « Human Performance » est sorti le 8 avril 2016 et présentant des illustrations nominées aux Grammy Awards par le leader du groupe et artiste professionnel Andrew Savage. Enregistré au cours d’une année dans un contexte d’instabilité personnelle, Human Performance élargit massivement l’idée de ce que peut être un disque de Parquet Courts. Ils ont été l’un des groupes les plus acclamés par la critique des 5 dernières années ; c’est le disque qui soutient tous ces mots.
Justin Stivers (bassiste sur l’album « Hospice » de The Antlers, Pet Ghost Project), ainsi que les talents du multi-instrumentiste virtuose Justin Gonzales, vous proposent un mélange brut de morceaux cosmiques aux formes changeantes juste au bord de la danse.
Icône absolue de la musique traditionnelle de l’ile de la réunion, le maloya, Alain Peters est repris par l’ensemble des artistes réunionnais d’aujourd’hui. Il est a l’origine d’une oeuvre personnelle, unique et universelle à la fois pour la premiere fois édité sur vinyle.
The first ten seconds of the album’s opening track, « I Found Out », were enough to convince me that I needed to release this record. A simply beautiful and pure janglepop song in the vein of Choo Choo Train or the first Posies album may start off the record, but soon afterwards you realize that this French band’s sound is much more varied than that. Popincourt is not only the name of the band, but also the pseudonym of its leader, who receives assistance from Hervé Bouétard (Bertrand Burgalat’s drummer) and (perhaps not coincidentally) Ken Stringfellow on bass, among others. Popincourt himself is admittedly very influenced by the Style Council (though my ears also hear a close similarity to Eggstone), with his songs exhibiting a classy sound filled with trumpets, subtle organs, female backing vocals and jazzy guitar chords. With twelve quality pop songs clocking in at nearly 35 minutes, this is a surefire hit for the much-anticipated summer!
Running elbows in quick from the City of the Big Shoulders with Wake Up Applauding. Delivered loudly, dripping in unintelligible menace with the occasional flash of dark humor, their bathtub mixture of dope-sick guitars claws at your purse, ramming into an unhealthy sense of propulsion and repetition that seems chemical, unreal. This is villains-plotting-evil kinda punk, mutants in the sewers emerging and wreaking havoc… Mothra shorting out high-voltage power lines and melting, screaming, onto a fleeing populace. Corrosive, driving, repetitive, pissed off, these guys deliver that evil cruisin’ vibe, tight and pushing 100 but with just a rotted off stump of a hand grossing everyone out and shifting gears.
Birds in the Trap Sing McKnight est le deuxième album studio du rappeur américain Travis Scott. Il est sorti le 2 septembre 2016 via Grand Hustle Records et distribué par Epic Records. Il a été diffusé en exclusivité via l’émission de radio Wav Radio de Travis Scott et Chase B sur Beats 1 et Apple Music. L’album présente des apparitions d’André 3000, Blac Youngsta, Kid Cudi, Nav, 21 Savage, Kendrick Lamar, Bryson Tiller, Young Thug, Quavo, K. Forest et The Weeknd. La production a été gérée par un certain nombre de producteurs de disques, dont Nav, Vinylz, Mike Dean, Cardo, Frank Dukes et Allen Ritter, entre autres.
Birds in the Trap Sing McKnight a été soutenu par trois singles: « Wonderful », « Pick Up the Phone » et « Goosebumps ». L’album a reçu des critiques généralement favorables de la part des critiques, faisant ses débuts au numéro un du Billboard 200 américain, gagnant 88 000 unités d’album la première semaine.
Jason Sharp fait partie de la scène expérimentale/improvisée montréalaise depuis de nombreuses années, principalement en tant que saxophoniste explorant la musique drone et durée, tout en collaborant avec une grande variété d’ensembles de musique jazz, avant et contemporaine. Son travail en tant que compositeur, chef d’orchestre et chef d’orchestre à part entière est maintenant présenté sur A Boat Upon Its Blood, le premier enregistrement d’une longueur d’album à sortir sous son propre nom : une œuvre instrumentale multi-mouvements méditative et stimulante qui trace une scène très arc irrésistible d’énergies et d’intensités changeantes.
Merveilleux cinquième album du canadien, des arrangements acoustiques tout en finesse et des harmonies idéales qui font sans aucun doute de The Party l’album le plus agréable et étonnamment réjouissant de l’année 2016.
Soft Hair, fruit de la collaboration entre Connan Mockasin et Sam Dust (LA Priest / Late Of The Pier), annonce la parution de son premier album éponyme, le 28 octobre 2016 sur le label Weird World (division de Domino).
Trois ans après Hanadasan, le chanteur-guitariste britannique Sol Hess (Sweat Like An Ape!, Docteur Culotte & the Everlasting Love Remedy…) revient aux côtés de ses Sympatik’s pour un deuxième album, The Things We Know. L’album explore un peu plus loin les terrains abordés dans leur premier opus, baladant l’auditeur au travers de décors sonores envoutants, la new-wave flirtant avec le post-rock, les chansons de crooners enivrantes avec un post-punk épique et extravagant. L’album a été enregistré et mixé par Stephan Krieger, ingénieur incontournable dans son studio Amanita, et légendaire charpentier du bruit blanc des années ’90, avec notamment son groupe Voodoo Muzak. Marie Möör, reine et légende des enfers de la chanson new-wave et expérimentale française a écrit une préface poétique pour le disque. The Things We Know sort à la fois en vinyle, CD et digital chez Catulle & Ramón Records en France et chez P572 au Canada le 15 mars 2016.
« Go Down south » partage un héritage qui vient de loin. Le Rock’n’Roll n’est pas né hier. Il est le fruit « défendu » du Jazz, du Blues et du Gospel. Celui là même qui engendre le Rhythm’n’Blues et puis le Rock’n’Roll, et puis la Soul, et puis…. Et puis on pourrait aussi écrire des pages sur les influences de chacun, sur telle période, sur telle région, sur tel style ou bonhomme.
Blonde sur Basically Ginger est née de la rencontre entre Thos Henley et Judah Warsky. Un disque piano-pop influencé par leur amour commun pour Carole King, Billy Joel, et celui qu’ils considèrent comme le roi du genre : Paul Williams.
Incroyablement, ils l’ont rencontré quelques jours plus tard, complètement par hasard. Ils ont pris cette coïncidence bizarre comme un signe, une épiphanie même. Ce qui n’était qu’un vague projet est devenu une obsession : ils DOIVENT faire ce disque de piano-pop. C’était le destin.
Soigneusement construit, Mirador emporte son auditeur dans une plongée dans des ténèbres qui se font plus suffocantes à chaque morceau. Si la première partie de l’album est un défouloir où la spontanéité énergique qui a fait la renommée de Tropical Horses s’offre avec un panache grisant, la seconde moitié, elle, voit l’épaisseur des textures s’assombrir et grandir à chaque mesure : les voix se font plus rares, les guitares plus graves et les rythmes plus austères.
Usé sort aujourd’hui un album sur Born Bad, Chien de la casse. Sur la pochette, un van poussiéreux dans le demi-jour d’église d’une grange abandonnée, et des clébards résidents rassemblés à la hâte : rien n’est inventé. Pourtant, les couleurs sont chaudes, l’ambiance est détendue. Pas de misérabilisme. On envie presque celui qui, au centre de l’image, a la chance de se livrer quotidiennement à cette joie enfantine qui consiste à taper le plus fort possible, sur n’importe quoi, dans un lieu vierge au milieu des animaux. La musique d’Usé ressemble à cette free-party que l’on a cherché dans une nuit épaisse comme du goudron, au cœur de la forêt, en se fiant au grondement sourd qui semblait émaner du sol : sauvage et agressive, mais aussi familiale, accueillante, touchante dans son dépouillement. Plaisir d’abdiquer devant la toute-puissance de la transe, jouissance régressive des tambours qui foutent le bronx, ritournelles légères, entêtantes, textes rythmiques comme un poème Dada : tant pis pour demain, quand il fera jour, car tout ici tremble d’une excitation qui ressemble à la vie, et que l’on ne trouvera pas ailleurs.
Des punks cauchemardesques futuristes dans une course hallucinatoire à travers des rues vides ; en colère et intenses, étroitement enroulés et synchronisés.