Description
Depuis ses premiers singles en 2007, Basia Bulat s’est fait connaître à la fois avec sa voix distinctive et un art qui puise autant autant dans le R&B et la soul que dans le folk classique. En plus de ses talents de chanteuse, Basia est aussi une multi-instrumentiste accomplie qui enregistre et joue de la guitare électrique, du piano, de l’autoharpe, du ukulélé, de la basse et du charango. Basia’s Palace est son septième album. La résidence au cœur de ce nouvel album est à la fois son appartement, son jam-space et l’intérieur de sa tête. En retrouvant son coproducteur Mark Lawson, elle s’est plongée dans un monde de rêve fait de chuchotements, de synthétiseurs, de vieux airs de l’Eurovision et des disques de Maryla Rodowicz et de Marek Grechuta appartenant à son grand-oncle. Le résultat est Basia’s Palace, un album qui semble avoir été caché derrière les photos d’enfance de Basia – des titres comme « My Angel », où le mystère et la romance se mêlent aux synthés et aux boîtes à rythmes, avec un arrangement de cordes de Drew Jurecka (Dua Lipa, Alvvays), ou « Laughter » – qui a été mixé, comme tous les titres de l’album, par le légendaire ingénieur Tucker Martine (Beth Orton, Neko Case, The National) – qui prend une scène domestique tranquille et la fait monter en puissance jusqu’à un final sublime assourdissant. « Disco Polo » est un morceau que Basia menaçait de faire depuis toujours – une chanson folk nommée d’après un genre de musique de danse polonaise trash, favorite de son père. A certains moments, il y a des nuances de « Bonnie and Clyde » de Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot ou de « Emmenez-Moi » de Charles Aznavour ; à d’autres, c’est la douceur siliconée de « Lovefool » de The Cardigans ou de Moon Safari d’Air.