Description
Après Obake (2023), double album maximaliste aux volutes synthétiques saluées par la critique, il revient avec un nouvel album épuré et littéraire, où le folk astral de ses débuts, patiné par le temps, n’aura jamais été si incarné et si ardent. Un album qui fait la part belle aux guitares acoustiques et aux textes – sans doute parmi les plus poétiques qu’il ait jamais écrit. Emily Dickinson et Andrée Chedid notamment, ont été de véritables sources d’inspiration pour ce disque, en emmenant Arman dans des territoires d’écritures plus lumineux, où les paysages pastoraux se sont imposés comme l’arrière-fond de ce disque. Épaulé par le batteur-percussionniste américain Adam Bradley-Schreiber, qui officie notamment au sein de Timber Timbre, et par la violoniste Pauline Denise, Arman a donc enregistré seul, entre Detroit, Paris et la campagne gâtinaise, cet Ambrosia épuré et lumineux, avant de confier le tout aux mains expertes de Yann Arnaud (Dominique A, Camille, Air, Syd Matters, Alex Beaupain…). Le résultat : une liturgie païenne qui n’est pas sans évoquer Jean-Louis Murat ou le spleen habité de Feu Chatterton, pleine de soleil et de questions à mi-chemin entre les balades patraques de Tom Waits et les incantations apaisées de Nick Cave.