Description
BIO :
La musique que Williams produit sous le nom de Squirrel Flower a toujours communiqué un fort sentiment d’appartenance. Son premier EP autoédité, early winter songs from middle america (2015), a été écrit pendant sa première année de vie dans l’Iowa, où les mois d’hiver font paraître ceux de sa ville natale, Boston, pittoresques en comparaison.
Depuis ce premier album, Squirrel Flower s’est constitué une base de fans au-delà de la scène DIY de Boston et a sorti deux autres EP et deux albums complets. Le plus récent, Planet (i), était chargé d’anxiété climatique, tandis que le Planet EP qui a suivi a marqué un tournant important dans la carrière prolifique de Williams.
Avant Tomorrow’s Fire, Squirrel Flower aurait pu être étiqueté comme « indie folk », mais il s’agit d’un disque de rock, fait pour être joué fort.
Comme pour signaler ce changement, l’album s’ouvre sur l’envolée « i don’t use a trashcan », une réimagination de la toute première chanson de Squirrel Flower.
Tomorrow’s Fire peut sembler être le titre d’un album d’apocalypse, mais ce n’est pas le cas.
Tomorrow’s Fire fait référence au titre d’un roman que l’arrière-grand-père de Williams, Jay, a écrit sur un troubadour, nommé d’après un vers du poète français médiéval Rutebeuf, lui-même troubadour : « Les espoirs de demain me fournissent mon dîner/ Le feu de demain doit réchauffer ce soir ».
Des siècles plus tard, cette citation parle à Williams, qui décrit le feu comme un outil à manier face au nihilisme. Le feu de demain est ce qui nous réconforte, ce qui nous permet de nous sentir bien le matin, la façon dont nous éclairons le chemin sur lequel nous marchons.