Buvette s’immerge dans de vastes paysages urbains. Un voyage rythmé et sous influences parmi les milliers d’êtres perdus dans leurs rêves et leurs désirs d’ailleurs. Sa musique émane de trouvailles issues d’investigations solitaires. Dans cette jungle de béton, on se retrouve volontiers serrés les uns aux autres, suant et dansant ensemble sur des rythmes obsessionnels, authentiques moments d’union d’une religion sans dieu. Ses morceaux sont des portes ouvertes entre le secret et le collectif. Des constructions subtiles et principalement rythmiques. Celles d’un batteur qui déploie des structures surprenantes évoquant des géométries chromatiques aux formes psychédéliques. Ses textes dessinent une succession de tableaux, paysages et situations à vivre, tels des rêves récurrents, élastiques à l’infini. L’imaginaire fait le lien entre le réel et le souvenir jusqu’à ce que la frontière en devienne floue. Un voyage en moto se transforme en ascension de la montagne sacrée. Un trajet dans les toilettes d’un train devient une expérience paranoïaque existentielle. La tapisserie d’un appartement se change en une mosaïque mystérieuse et ancienne.
Another Music in a Different Kitchen est le premier album officiel des Buzzcocks, sorti en 1978.
Il est enregistré en décembre 1977 aux Studios Olympic de Londres avec le producteur Martin Rushent qui a déjà travaillé sur les albums des Stranglers. Il est édité par United Artists Records le 10 mars 1978. La photo de la pochette est réalisée par Malcolm Garrett. Les premiers exemplaires sont distribués dans un emballage en plastique noir et orange frappé du logo du groupe.
Buzzcocks, le groupe mancunien formé au début des années 70 par Howard Devoto et Pete Shelley, des potes de fac (University of Bolton) qui s’étaient alors retrouvés tellement ahuris devant un concert londonien des Sex Pistols qu’ils avaient décidé de contribuer à l’extension, croissante, de la parole punk au cœur du royaume britannique.
Enfin une édition Vinyle de « Time’s Up » cet album de leurs premiers enregistrements jamais vraiment sorti (c’est-à-dire : un bootleg) que les uns (les fans) adulent et que les autres (les profanes) ignorent, production demeurée dans les limbes car jamais véritablement considérée par le groupe comme un élément discographique à part entière.
Ce disque présente donc la première période du groupe, Juste avant que Howard Devoto ne quitte le groupe pour rejoindre MAGAZINE.
« Sweetheart of the Rodeo » des Byrds marque cependant la première fois qu’un groupe de rock se met à la country, en grande partie grâce à l’arrivée de Gram Parsons, un auteur-compositeur-interprète alors largement inconnu. « Gram a ajouté tout un pan de country », a déclaré McGuinn à Jerry Hopkins, du magazine Rolling Stone. « Le sac de Gram, c’est la country, et nous allons le laisser faire son truc ».