L’ère « Magma » a été à riche et forte pour Gojira. Riche, car le disque lui a permis d’asseoir son statut de groupe international : il a été nommé aux Grammy Awards et a sillonné la planète avec nombre de passages en tête d’affiche de festivals. Forte, car « Magma » a aussi été un tournant, moins extrême, à fleur de peau et sensible, il a été une thérapie pour les frères Duplantier.
La suite arrive après cinq ans de patience. Retardé en raison de la pandémie, « Fortitude » a une lourde tâche devant lui. Gojira est désormais établi et la pression qu’il ressent est forte. Après un album plus accessible, il est intéressant de se demander quelle direction il va prendre, retour aux racines ou accentuation de l’idée accrocheuse. La réponse penche entre les deux : « Fortitude » se présente comme un disque patchwork de la carrière de Gojira. (source music waves)
En 2010, après s’être fait remarquer par des remixes pour Bloc Party, Health, Telepathe, Little Boots et Simian Mobile Disco, le producteur électronique britannique Derwin Dicker alias Gold Panda, sortait son premier album Lucky Shiner sur Ghostly International.
Un patchwork mélancolique dans lequel il est agréable de se replonger. A l’occasion du 25ème anniversaire du label, le disque ressort dans une version deluxe sur vinyle « fireworks » bleu accompagné d’une carte de téléchargement offrant 20 titres et remixes bonus.