L’histoire de Kings Go Forth commence avec Andy Noble. Il est né, a grandi et vit toujours à Milwaukee, et en sait probablement plus sur la soul classique, le funk et le R&B que n’importe qui d’autre. C’est un collectionneur de disques passionné, un entrepreneur de labels indépendants et le propriétaire du légendaire magasin de disques Lotus Land.
Mieux vaut tard que jamais, c’est ce dont on a pu se réjouir en avril dernier quand, après douze ans de mutisme, Kings of Convenience est venu annoncer son retour à travers un quatrième album – « Peace or Love » – dans une carrière débutée à la fin du siècle dernier.
Ce premier opus du délicat duo norvégien insuffle un vent nouveau sur la Pop indé des années 2000.Très proche des compositions envoûtantes du mythique duo Simon & Garfunkel, le duo livre un album de pop folk scandinave délicat et apaisant. Produit par Ken Nelson (Coldplay, Gomez, Badly Drawn Boy…).
Leur deuxième album, » Riot On An Empty Street « , reprend là où » Quiet Is The New Loud » s’est arrêté. Enregistré au cours des six derniers mois à Bergen, avec des visites périodiques de l’ex-patriote Erlend – Riot contient des arrangements plus complexes que ‘With You’, ‘Know How’, ‘Love Is No Big Truth’ ou le premier single ‘Misread’, chaque morceau sonne comme un vieil ami qui revient à la maison.
Le premier album de la tribu Followill n’a pas pris une ride et s’écoute comme s’il était sorti en 1973. Le chanteur Galeb pose une voix presque exagérément rauque sur des compositions millimétrées, admirablement produites par Ethan Johns. Certes on frôle parfois l’overdose de clichés américains, tant musicalement que dans les paroles qui citent le Montana, des trains qui rentrent à la maison, ou des travelos à la Lou Reed. C’est que le rock leur tient lieu de nouvelle religion.
Passé presque inaperçu à sa sortie en novembre 1968, « The Kinks Are The Village Green Preservation Society » est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs albums britanniques jamais réalisés, malgré son total échec commercial de l’époque. «… le flop qui a le mieux marché de tous les temps», disait Ray Davies.