INFO label : The Clearing vient clore la trilogie commencée en 2008 avec Hymns For The Dark Horse. Ce nouvel album du duo (Beth Tacular & Phil Moore), qui en quelques années s’est vu devenir un véritable groupe à 10 mains, a été enregistré à April Base Studio dans le…
Aladdin Sane est le sixième album studio de David Bowie, sorti en avril 1973.
L’année 1972 voit David Bowie devenir une vedette dans son Royaume-Uni natal. Incarnant le personnage de Ziggy Stardust, un extraterrestre androgyne à la chevelure d’un rouge flamboyant et aux habits colorés et moulants, il fait sensation en annonçant sa bisexualité lors d’un entretien publié dans l’hebdomadaire musical Melody Maker le 22 janvier. Le Ziggy Stardust Tour sillonne la Grande-Bretagne de fin janvier à début septembre et rencontre un succès toujours croissant auprès du public, enthousiasmé par le single Starman et l’album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, publiés en avril et en juin.
Avec Hunky Dory, l’ancien David Jones désormais David Bowie assume totalement ses ambitions bigarrées, et met surtout l’accent sur la complexité et la pluralité de son style : look androgyne, attitudes scandaleuses, arrangements complexes, pratique intense de la métaphore et vénération pour les grandes icônes de la marge (Bob Dylan et Andy Warhol sont clairement cités). Musicalement, la richesse est déjà optimale avec d’incroyables mélodies, un feu d’artifice de guitares signé Mick Ronson (Queen Bitch), une omniprésence du piano (Oh! You Pretty Things, Life On Mars?) et des cordes léchées (Quicksand). Moins métallique que le précédent album The Man Who Sold The World, Hunky Dory ose l’atmosphère cabaret décadente, le folk baroque et la pop sophistiquée. Le plus beau kaléidoscope de son auteur ?
Dorian Gray en devenir, mutant en herbe à la recherche de lui-même, David Bowie en 1969 est avant tout un folkeux transcendant guidé par ses maîtres Bob Dylan, Nick Drake et Syd Barrett. Inspiré par Kubrick et son odyssée spéciale, le caméléon se glisse dans sa première peau, celle d’un cosmonaute bouclé battant douze cordes et la chamade, tel un envoyé spatial. Le producteur Tony Visconti est déjà de la partie et ordonne cet album de folk-rock acide avec tact et générosité (« Letter To Hermione », « An Occasional Dream ») tout en sachant pertinemment bien que l’implacable est à venir.
The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, souvent abrégé en Ziggy Stardust, est le cinquième album studio de l’auteur-compositeur-interprète britannique David Bowie. Il est généralement considéré comme son chef-d’œuvre.
Il s’agit d’un concept album à la trame assez vague. Bowie y incarne Ziggy Stardust, rock-star androgyne extraterrestre envoyée sur Terre avant une apocalypse imminente. Après un succès fulgurant au sein de son groupe les Spiders from Mars, Ziggy tombe en disgrâce, dévoré par son ego. De grandes thématiques qui domineront l’œuvre de Bowie s’y concrétisent : l’espace et les créatures extra-terrestres comme métaphores des sommets et de la solitude de la « staritude », l’androgynie, la dissociation de la personnalité, etc.