Après ses EPs et remixes qui l’ont propulsé sur le devant de la scène électro, le jeune surdoué Kaytranada annonce la sortie de son premier album intitulé 99.9% pour le 6 mai sur XL Recordings.
Inner Song, le magistral deuxième album de Kelly Lee Owens, permet à cette productrice et chanteuse de techno qui remet constamment en cause les conventions établies, de plonger dans sa propre psyché, d’exprimer les luttes qu’elle a menées ces dernières années et d’explorer sa douleur personnelle tout en s’imprégnant de la beauté de la nature.
Le prodige gallois de la musique minimaliste Koreless a annoncé la sortie de son premier album Agor pour le 9 juillet, après une longue pause de six ans.
Il s’agit d’un excellent faux album live, avec le groupe live, joué en direct, mais pas devant des gens ou quoi que ce soit d’autre. Dans l’esprit de « Peel Sessions », on y retrouve de nombreuses chansons favorites du LCD comme All My Friends, Us V. Them, I Can Change, et Daft Punk Is Playing At My House.
Deux ans après le premier album éponyme de LCD Soundsystem, qui a fait se ruer les indie-scenesters sur le dancefloor, le groupe dirigé par le producteur de dance-rock James Murphy sert un nouveau cocktail de punk, de dance et de funk avec Sound of Silver. Les synthés analogiques, les lignes de basse, les guitares et les excursions de falsetto de Murphy constituent une fois de plus la base à laquelle s’ajoutent des éléments nouveaux et étranges, comme les voix fortement chorales qui suggèrent un masquage à l’envers dans le morceau d’ouverture « Get Innocuous » et les harmoniques captivantes que la claviériste Nancy Whang fait rebondir sur les voix de Murphy sur « Someone Great ». Si cet album a sa propre version de « Daft Punk Is Playing at My House », c’est bien « North American Scum », une tempête contagieuse qui rejette l’Europe comme un endroit où « les bâtiments sont vieux et où il y a beaucoup de mimes ». De telles lignes sont la preuve que la musique de LCD préfère se ridiculiser elle-même plutôt que de tomber dans le genre de prétention et de nostalgie qu’elle ne cesse de dénoncer.
Le duo garage-psychédélique The Liminanas et Laurent Garnier le DJ/producteur pionnier de la scène électronique française signent l’album « De Pelicula ». Un concept album à découvrir !
MUSICFEARSATAN est très honoré de sortir le troisième album de MAJEURE (projet solo de Anthony Paterra, batteur de ZOMBI) « Termination Shock ». Décrivant cet opus comme son disque le plus froid et sombre, Paterra, natif de Pittsburgh, nous délivre une musique ambiant qui emprunte autant au kraut rock qu’au new age avec ces huit titres composés de nappes de synthétiseurs qui s’empilent à l’infini, évoquant tour à tour TANGERINE DREAM ou STEVE REICH.
Contrairement à STEVE MOORE (son acolyte de ZOMBI) qui lorgne plus vers les années 70 et 80 dans ses projets solo, la musique de MAJEURE puise son essence dans les années 90 et 2000 et leur esthétisme froid et numérique, le tout sonnant comme la BO d’un film oublié de David Lynch.
Blue Lines est le premier album du groupe de trip hop britannique Massive Attack, sorti le 8 avril 1991 et comprenant neuf titres. L’album est considéré comme le premier album de trip hop, cependant le terme n’a pas été utilisé jusqu’en 1994. Une fusion de la musique électronique, hip hop, dub, soul des années 70 et reggae, il a établi Massive Attack comme l’un des groupes britanniques les plus novateurs des années 1990 et le fondateur du Bristol Sound.
Vous avez aimé Blue Lines ? Vous serez sûrement conquis par le second opus du groupe de Bristol, qui entérine magistralement l’essai avec cet album d’un génie sonore et mélodique remarquable, entre soul et hip-hop, avec des faux airs de reggae éthéré évoluant vers le jazz, des beats primitifs et répétitifs, le tout parsemé de délicates hybridations pianotées par Craig Armstrong. Protection fait aussi une large place à des invités, dont la délicatement sensuelle Tracey Thorn sur la chanson-titre et Better Things, la mutine Nicolette sur Three ou Sly, sans oublier le baroudeur Horace Andy sur le sublime Spying Glass.
Bien plus « fun » que la plupart des productions d’Aphex Twin et Mike Paradinas en solo, cette improbable collaboration mérite d’être redécouverte pour ce qu’elle est, rien de moins qu’une des pierres angulaires de l’electronica des années 90.
Szary describes the idea behind Moderat as, »imagin[ing] yourself sitting in the cinema and watching a movie with an incredible soundtrack. This is true with Moderat in general, but III in particular pairs an emotional pull with sensual imagery, creating dynamic sound and depth with lyrics such as »the calming scent of lavender fills the air,« or »burning bridges light my way.« You’d have to ask them whether they’re intending to manipulate the listener in the same way that John Williams or Hans Zimmer might with traditional orchestras.
TRACKLISTING : A1. A New Error 6:07 A2. Rusty Nails 4:32 A3. Seamonkey 6:14 A4. Slow Match 5:08 A5. 3 Minutes Of 3:17 A6. Nasty Silence 3:13 B1. Sick With It 3:46 B2. Porc #1 2:40 B3. Porc #2 3:03 B4. Les Grandes Marches 4:28 B5. Berlin 1:22 B6. Nr.…
Mettant entièrement l’outil numérique au service de son propos, il réinvente au fil du disque la palette sonore du genre : le disque sent fort les plugins et les banques de samples et c’est ce qui en fait toute sa spécificité. La solitude de l’exercice ouvre la voie à un disque très politique, une pièce glaçante en 11 actes se baladant dans les eaux troubles du malaise de l’ère digitale.
Selon le bassiste Peter Hook, le groupe a été forcé de faire cet album afin de sauver The Haçienda, un club de Manchester appartenant en partie au groupe et qui perdait beaucoup d’argent. On leur a également dit que s’ils ne produisaient pas un autre album, Factory Records ferait faillite et les membres du groupe, qui avaient garanti des prêts pour Factory et le club, seraient ruinés financièrement.
Pacific Breeze : Japanese City Pop, AOR and Boogie 1976-1986 est un album de compilation datant de 2019. L’album a été publié par Light in the Attic Records le 3 mai 2019.