Version vinyle bleu de The Truth, le premier album de D.R. Hooker, sorti en 1972. Conjurant les visions d’un Frank Sinatra endommagé par la L.S.D. ou d’un Lou Reed jouant le rôle d’un père de banlieue divorcé, The Truth est une crise de la quarantaine religieuse pressée sur vinyle, au carrefour du psychédélisme hippie drogué et d’un évangélisme chrétien.
Édition limitée en exclusivité pour les disquaires indépendants.
Premier disque paru en 2006 de madone de Portland. Réédition de son premier manifeste, “The Pirate’s Gospel”, augmentée d’une brochette d’inédits, crus à point, qui réveillent un goût sauvage et font pâlir la concurrence, d’hier et d’aujourd’hui.
C’est le 25 février 1972 qu’Island sort « Pink Moon », troisième et dernier album de Nick Drake, dans l’indifférence générale. Les ventes sont faibles (moins de 3 000 exemplaires) et la réticence de Drake à jouer en concert ou à donner des interviews n’améliore pas les choses. La même année, il abandonne tournées et enregistrements et se retire chez ses parents, dans la campagne du Warwickshire. Deux ans plus tard, il meurt à l’âge de 26 ans. Si nombre d’artistes comme Robert Smith, Peter Buck, Kate Bush, Paul Weller et The Black Crowes ne cachent pas l’influence de Nick Drake sur leur musique, il faudra cependant attendre la fin des années 90 pour assister à une explosion des ventes de ses albums. Un engouement du public engendré par une publicité télévisée. C’est en effet l’utilisation du titre « Pink Moon » par Volkswagen qui remet le répertoire de Nick Drake en lumière.
Enregistré en trois séances en novembre 1961 pour seulement 402 dollars (d’après une plaisanterie de John Hammond), il paraît le 19 mars 1962. Comme c’était l’usage à l’époque, le disque contient essentiellement des reprises de chansons folk traditionnelles : seules 2 chansons ont été écrites par Dylan. Certaines reprises sont des adaptations personnelles, notamment au niveau musical, mais d’autres sont copiées sur les interprétations d’autres folksingers, souvent sans leur accord, comme c’est le cas de son ami Dave Van Ronk, qui lui avait montré son arrangement de The House of the Rising Sun.
Après ses trois succès mondiaux « Another Side Of Bob Dylan », « Highway 61 Revisited » et « Blonde On Blonde », Bob Dylan remballe sa guitare électrique en 1967 et ralentit.
Il s’agit du troisième album consécutif de Bob Dylan à avoir été salué quasi unanimement par la critique, après Time Out of Mind (1997) et Love and Theft (2001).
Modern Times est également le premier album de Dylan à avoir atteint la première place des charts américains depuis Desire en 1976, Dylan devenant de ce fait, à 65 ans, la personne vivante la plus âgée à avoir occupé cette place.
Suite des fables acoustiques d’une méditerranée médiévale et imaginaire où Orient et Occident partageaient leurs sciences, leurs arts et leurs poésies. Sur son nouvel album, il a de nouveau sollicité son ami Malik Ziad, virtuose du oud et de la mandole, grand spécialiste des musiques gnawas, ainsi que son frère Karim, maître des percussions. Sans oublier, Luc Suarez, guitariste de son premier groupe, fidèle compagnon de route et orfèvre des arrangements du quatuor à cordes et la participation amicale de Ben Harper sur un très beau titre (en écoute sur cette page)
SORTIE LE 01.06.18
Edition limitée disquaires indépendants
C’est quoi?
Est-il encore nécessaire de présenter Father John Misty? La réponse est « non ». C’est son quatrième album (sous ce nom). Father John Misty se débarrasse de toutes artifices en montrant sa sensibilité à fleur de peau sur God’s Favourite Customer. Plus épuré et plus touchant que son prédécesseur, il n’oublie pas pour autant son côté cynique qui a tant construit son personnage même si il surgit que par quelques moments.
En 1972, lorsque Music of Fela : Roforofo Fight est sorti (sur deux albums vinyles, Music of Fela Volume One et Volume Two), Fela était devenu l’un des musiciens les plus suivis d’Afrique de l’Ouest. Son public se compose des citadins pauvres de la région, des « sufferheads » vivant dans les bidonvilles autour des grandes villes, ainsi que d’un nombre croissant d’étudiants et de dissidents politiques. Fela défendait et chantait les problèmes des personnes opprimées et exploitées et dénonçait les élites dirigeantes qui les dominaient, avec leur corruption apparemment endémique et leur recours facile à la violence pour écraser la dissidence. Parce qu’il chantait généralement en anglais plutôt qu’en Yoruba et qu’il adoptait un point de vue de plus en plus panafricaniste, son message a trouvé un écho dans toute l’Afrique anglophone.
Le 9 juin 2023, Capitane Records rééditera Friends of Mine d’Adam Green à l’occasion du 20e anniversaire de l’album. Pour les fans de Green et de son groupe « The Moldy Peaches », il peut être difficile de croire que vingt ans se sont écoulés depuis le début des années 2000, lorsque le monde du rock indépendant a été embrasé par une nouvelle génération d’artistes, d’interprètes et d’auteurs-compositeurs.
L’édition anniversaire double album contient l’album original ainsi qu’un second disque rempli de démos, live tracks et raretés.
EDITION LIMITEE 20eme ANNIVERSAIRE DOUBLE ALBUM VINYLE
Version vinyle or de Take A Picture, l’album culte de l’auteure compositrice interprète américaine Margo Guryan, sorti en 1968. L’un des véritables chefs-d’œuvre méconnus de l’histoire du disque – lumineux, joyeux, légèrement psychédélique et tout à fait cosmopolite, un tour de force pop mélodique enregistré à New York. Restauré par Jessica Thompson à partir des masters originaux.
Édition limitée en exclusivité pour les disquaires indépendants.
Le premier album d’Aldous Harding avec 4AD, Party (produit avec le primé John Parish ; PJ Harvey, Sparklehorse) introduit une nouvelle impulsion dans le royaume dramatique austère et inhabité où résident Kate Bush et Scott Walker.
Suscitant l’intérêt avec son premier album éponyme sorti il y a à peine deux ans, Aldous Harding s’est rapidement fait connaître pour sa combinaison charismatique de talent, de ténacité et d’esprit avisé. L’album a attiré l’attention et les éloges de certains des coins les plus illustres de l’industrie de la musique, recevant 4 étoiles dans MOJO et Uncut, tandis que le blog britannique The 405 l’a saluée comme « un auteur-compositeur extrêmement talentueux ».
Un album qui respire la folk et la country. Piano, guitares, contrebasse, batterie et percussions : le musicien s’est occupé de la quasi-totalité de la mélodie. Pour l’épauler, il a fait appel à la chanteuse de country de Nashville Caitlin Rose, ainsi qu’à sa compagne Mayon Hanania pour les choeurs. Il s’aide aussi de Spencer Cullum III pour la pedal steel, un type de guitare hawaïenne, ainsi qu’à Jon Natchez pour des arrangements de cuivres.
Nouvelle réédition. Première sortie en dehors du Japon. Remasterisé à partir des bandes originales analogiques. Notes de pochette traduites par Masakazu Kitanaka. Photos supplémentaires de Mike Nogami.
Mieux vaut tard que jamais, c’est ce dont on a pu se réjouir en avril dernier quand, après douze ans de mutisme, Kings of Convenience est venu annoncer son retour à travers un quatrième album – « Peace or Love » – dans une carrière débutée à la fin du siècle dernier.
Ce premier opus du délicat duo norvégien insuffle un vent nouveau sur la Pop indé des années 2000.Très proche des compositions envoûtantes du mythique duo Simon & Garfunkel, le duo livre un album de pop folk scandinave délicat et apaisant. Produit par Ken Nelson (Coldplay, Gomez, Badly Drawn Boy…).
Leur deuxième album, » Riot On An Empty Street « , reprend là où » Quiet Is The New Loud » s’est arrêté. Enregistré au cours des six derniers mois à Bergen, avec des visites périodiques de l’ex-patriote Erlend – Riot contient des arrangements plus complexes que ‘With You’, ‘Know How’, ‘Love Is No Big Truth’ ou le premier single ‘Misread’, chaque morceau sonne comme un vieil ami qui revient à la maison.
Home Again est le premier album studio album de Michael Kiwanuka, produit par Paul Butler, sorti le 12 mars 2012 en Angleterre, et le 16 avril en France.
« Showtunes reste toujours aussi grandiose au niveau des arrangements ciselés et gentiment trafiqués tandis que Kurt Wagner y voit des signes de fin des temps au niveau des textes. Il n’y a qu’à juger les écoutes des pièces beaucoup plus amples mais mélancoliques telles que « Papa A Rolling Stone Journalist » ou bien encore « Unknown Man » et « Blue Leo » qui sauront nous envoûter comme jamais. Après une intermède acoustique et cuivrée instrumentale du nom de « Impossible Meatballz », Lambchop viendra clôturer cette étrange marche funèbre avec un « The Last Benedict » faisant de ce Showtunes un essai expérimental et renversant. »(Les Oreilles Curieuses)