Work a été enregistré et produit avec l’aide d’Alex Townend (Vision Fortune) dans une ferme isolée de la campagne française.
En utilisant des guitares désaccordées et faites maison, les structures de base des chansons ont été formées, puis complétées par des enregistrements réalisés à partir d’objets trouvés, de machines, d’équipements agricoles et de matériaux de construction, mêlés à des enregistrements de terrain de la région environnante. Une clôture électrique installée sur les terres des fermiers environnants empêchait l’arrivée d’un signal propre aux amplificateurs, de sorte qu’aucune partie de guitare ou de basse n’a été enregistrée à la ferme.
Dans ce premier EP, Jacques fait entendre une matière dense, dentelée et déréglée, faite de sons naturels, orchestrés et mis en scènes au moyens des machines mais toujours pris dans leur élément (souvent des squats en travaux) et mis en valeur en tant que tels, que ce soit un grincement de porte, ou ce qui ressemble à un cor, joué avec un tuyau d’arrosage.
Le son est pyschédélique, la basse lourde sur `The Universe Smiles Upon You’, certains passages font penser à une B.O. de Tarantino et d’autres à du surf-rock cool.
« Je commençais à me lasser des albums conceptuels. Je voulais faire un album avec une collection de courtes chansons sans rapport les unes avec les autres. Je voulais m’éloigner de la musique à la guitare électrique que j’avais l’impression d’avoir explorée assez largement sur les deux derniers albums. C’est ainsi que Paper Mâché Dream Balloon, l’album conceptuel sans concept, s’est doté d’un concept. Pas d’instruments électriques. Juste des guitares acoustiques, une flûte, une contrebasse, un violon, un harmonica, une batterie, une clarinette. Tout ce que nous pouvions trouver en fait. Nous l’avons enregistré en grande partie dans un conteneur d’expédition vide dans la ferme de mes parents, dans la campagne de Victoria. » – Stu
Honeymoon représente la lumière quand Ultraviolence reflétait la part sombre de Lana Del Rey. C’est également un rempart plus homogène bâti autour de sa voix, plus langoureuse que jamais, là où régnait précédemment une diversité de sept contributeurs partagés entre la composition et la production. Ce n’est pas seulement cette homogénéité qui fait d’Honeymoon une oeuvre consistante, car, au-delà du folklore conceptuel qui entoure la star d’un parfum de mystère, de fantasme et de la chromo hollywoodienne qui va avec, l’écriture de morceaux comme « Music to Watch Boys To », « Terrence Loves You », ou le morceau-titre d’ouverture parfait entre la nuage de cordes et son accompagnement de piano sobre, offre le bel écrin qui faisait jusqu’à présent défaut. La voix de sirène sortie comme dans un rêve, généreusement nourrie d’écho, n’est plus parasitée par des arrangements incongrus. En lieu et place la protègent et la portent un rythme ralenti ou une boîte à rythmes sourde (« Freak »), un saxophone discret, une guitare économe (« God Knows I Tried »), un voile orchestral léger, et une reprise fondante du « Don’t Let Me Be Misunderstood » de Nina Simone qui se mérite après quelques pièces plus faibles, soit tout pour faire d’Honeymoon l’album le plus langoureux jamais enregistré depuis Julie London. Le reste n’est que littérature.
MUSICFEARSATAN est très honoré de sortir le troisième album de MAJEURE (projet solo de Anthony Paterra, batteur de ZOMBI) « Termination Shock ». Décrivant cet opus comme son disque le plus froid et sombre, Paterra, natif de Pittsburgh, nous délivre une musique ambiant qui emprunte autant au kraut rock qu’au new age avec ces huit titres composés de nappes de synthétiseurs qui s’empilent à l’infini, évoquant tour à tour TANGERINE DREAM ou STEVE REICH.
Contrairement à STEVE MOORE (son acolyte de ZOMBI) qui lorgne plus vers les années 70 et 80 dans ses projets solo, la musique de MAJEURE puise son essence dans les années 90 et 2000 et leur esthétisme froid et numérique, le tout sonnant comme la BO d’un film oublié de David Lynch.
Réédition en LP de l’album de 2002. A1 Résumé A2 La Nuit Est Là A3 Somewhere Up Above A4 Coral Bracelet A5 The Life Of The Party A6 Le Code Rural B1 Sometimes When I Stretch B2 Le Coeur Hypothéqué B3 Triggers B4 There Is Always Madness
« Retour à la chambre à coucher, aux heureux accidents, aux erreurs magiques. Je change la cassette de face. Enregistre par dessus Bob Dylan, Syd Barett et dans la tombe de Beck. Je ressors la boîte à rythmes, le flanger et la guitare classique. Caféine, nicotine. Sacs poubelle sous les yeux où des enfants se balancent en chantant. Angoisse du temps qui passe. Le garçon pitché, la femme reverse.
The Light in You est le huitième album studio du groupe de rock américain Mercury Rev, sorti le 18 septembre 2015 chez Bella Union. The Light in You est le premier album du groupe entièrement autoproduit et enregistré, ainsi que le premier à ne pas être produit par le collaborateur de longue date Dave Fridmann.
MILES est un auteur-compositeur parisien, swinguant guitare électrique & acoustique, piano et loops.Une alchimie entre rock lo-fi, folk et poésie qui fait penser à Bonnie Prince Billy, Sonic Youth et Troy Von Balthazar.Il a joué plus de 220 spectacles aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Belgique, en Allemagne, en Espagne, en Suisse et en Pologne.
Le quatrième album de Moriarty commence là où « The Missing Room » s’est terminé : au seuil d’un autre monde – le royaume des esprits, des fantômes et des âmes errantes. Il ne s’agit cependant pas d’un album sur la mort, mais plutôt d’un voyage à travers un pays connu sous le nom de « Underworld », ou « Afterworld ».
Ought revient avec son deuxième album complet Sun Coming Down, après une année de rupture pour le quatuor rock montréalais qui a vu son premier album de 2014 More Than Any Other Day faire des vagues bien méritées pour son mélange d’énergie authentique, anxieuse, contrôlée et rétive, avec un clin d’œil de Best New Music de Pitchfork et des apparitions sur un large éventail de listes de fin d’année.
Pour décrisper les nerfs qu’il aime se mettre en pelote au sein du très convulsif trio Papier Tigre, comme dans l’ébouriffant collectif ‘La Colonie de Vacances’, Éric Pasquereau aime à pérégriner dans l’histoire labyrinthique de la musique populaire, à la manière d’une chasse au trésor. Il se frotte à ses mythes, s’y mesure crânement, autant pour apprendre à les aimer toujours plus intensément que pour tâcher d’en tirer des sucs encore inédits, d’en dévoiler des territoires encore vierges.
Thrill Addict est le troisième album du duo rock Peter Kernel composé de Barbara Lehnoff (Camilla Sparksss) et Aris Bassetti, sorti à l’origine en 2015. Pressage sur double vinyle.
Prophet est le projet de Florence Villeminot (Hold Your Horses) et Philippe Monthaye (Chicros). Ceux-ci citent Philip Glass, Moondog, Laurie Anderson, Robert Wyatt, les Kinks, les Boo Radleys ou My Bloody Valentine comme influences. « Phantom Pain » est le premier EP du groupe. Le « membre fantôme », c’est celui qui a été amputé mais dont on ressent toujours la présence. Ici, c’est une métaphore de la séparation — l’être aimé n’est plus là, mais on le ressent toujours. Voici pour le dossier de presse, passons maintenant au ressenti de cet EP.
The Agent Intellect, leur troisième et meilleure œuvre à ce jour. Nommé d’après un ancien questionnement philosophique sur la façon dont l’esprit fonctionne en relation avec le moi, c’est une démonstration élégante et souvent dévastatrice de tout ce qui rend Protomartyr si vital et singulièrement viscéral.
Troisième album des Italiens Schonwald, Between Parallel Lights est un mur sonique qui devrait marquer l’année 2015. En dix titres, Alessandra Gismondi et Luca Bandini puisent certes parfois dans l’évidence shoegaze (explicitement MBV, « Lux » ferraille sévère) ; sauf que la musique rétroviseur ne fait guère partie des objectifs de Schonwald. Pas du tout passéistes, les dernières compositions du duo évoquent une aberrante monstruosité : comme un croisement mutant entre Pornography (The Cure) et le plus malade des Krautrock imaginé par une soudaine résurrection de Neu ! Sec, direct, diaboliquement punch, Between Parallel Lights est en osmose avec les courts intitulés qui en forment l’ossature : « Inland », « Shatter », « Directions » ou bien « Fury ». Pas le temps de se répandre en baratin, l’urgence prédomine.
Key Markets est le huitième album studio du duo post-punk britannique Sleaford Mods. Il est sorti le 24 juillet 2015, via Harbinger Sound. Les morceaux critiquent le gouvernement britannique.
Un disque sublime, qu’on connaisse ou pas le contexte derrière l’album. C’est parfois mystique, cryptique, mais c’est surtout extrêmement doux et tendre. C’est un disque de deuil pas sordide pour un sou. Et il est tellement bien fait que si on écoute la première piste, on a toujours envie de l’écouter jusqu’au bout.
Kelley Stoltz (né en 1971) est un chanteur, auteur-compositeur et musicien américain. Il réside actuellement à San Francisco. Sa musique a été comparée à celle de Brian Wilson, du Velvet Underground, de Nick Drake et de Leonard Cohen.