Sortant maintenant pour la toute première fois, « 1992 » compile les travaux de SAIDA BONAIRE du début des années 90 perdus depuis longtemps. Produites entre Brême et New York, les 12 chansons présentées ici illustrent les tentatives du groupe d’orienter leur son de fusion caractéristique – reggae, afro-funk, musique orientale et voix féminines allemandes sulfureuses – vers des territoires inexplorés de nu jazz, trip-hop et house.
Encore un passionant nouveau projet en provenance de l’hémisphère sud : Springtime est composé de Gareth Liddiard (Tropical Fuck Storm / The Drones), Jim White (Dirty Three / Xylouris White) and Chris Abrahams (The Necks) . Très beau disque, sombre et habité qui plaira aux amateurs de Nick Cave, Warren Ellis, Timber Timbre, etc..
La pop intimiste de Studio Electrophonique revient encore plus à nue qu’à ses débuts en 2019 avec un nouvel EP, « Happier Things » : cinq chansons tellement fragiles et dépouillées qu’elles feraient presque passer Nick Drake pour Phil Spector. (source : Gonzai)
Xavier Boyer et sa bande retroussent leurs manches et nous offrent une bonne dose de pop ensoleillée et doucement nostalgique dès le départ avec « Lost In The Sound ». Ici, le son est un brin plus synthétique qu’à l’accoutumée mais il n’empêche que Tahiti 80 nous mène en voyage avec le soulful « Vintage Cream » ou bien encore « Telling Myself » et « Hot » se démarquant de toutes étiquettes que l’on pourrait leur coller.
Dans le prolongement de l’excellente compilation LEVE LEVE qui présentait un panorama musical passionnant des sonorités des iles SAO TOME dans le golfe de Guinée voici le premier volume de l’anthologie du groupe AFRICA NEGRA.
Le sixième album de la talentueuse artiste américaine Sharon Van Etten. On y voit les ténèbres, mais aussi la lumière, et cet équilibre est maintenu par l’étrange capacité de Sharon Van Etten à percer le cœur de ses auditeurs tout en le raccommodant.
La bande originale officielle du documentaire, compilée par le réalisateur lui même Todd Haynes. Un passionnant documentaire consacré au Velvet Underground, le groupe le plus emblématique de New-York des sixties.
« Alluvion », son septième opus (sortie le 25.03.22), aborde avec grâce et gravité la question du deuil : perte de vies humaines et disparition incessante du monde naturel.
Le quatuor mancunien Working Men’s Club est de retour ! Adoubé par Baxter Dury et Fat White Family, le groupe a marqué l’année 2020 avec un premier album éponyme sidérant de maitrise, un cocktail détonnant de punk rock abrasif traversé d’acid house héritée de la Factory. Ils annoncent aujourd’hui la sortie de leur très attendu deuxième album : Fear Fear – à paraitre le 15 juillet via Heavenly Recordings/[PIAS].
Le quatuor mancunien Working Men’s Club est de retour ! Adoubé par Baxter Dury et Fat White Family, le groupe a marqué l’année 2020 avec un premier album éponyme sidérant de maitrise, un cocktail détonnant de punk rock abrasif traversé d’acid house héritée de la Factory. Ils annoncent aujourd’hui la sortie de leur très attendu deuxième album : Fear Fear – à paraitre le 15 juillet via Heavenly Recordings/[PIAS].
Le nouvel album de Zola Jesus, Arkhon, trouve de nouvelles façons de relâcher cette douleur submergée, bloquée. Sur ses précédents albums, elle avait largement joué le rôle d’auteure, façonnant méticuleusement chaque aspect du son et de l’aspect de Zola Jesus. Cette fois-ci, elle a réalisé que son habituel besoin de contrôle l’excluait de son art. Elle a donc demandé de l’aide, ce qu’elle n’avait jamais fait aussi tôt dans la vie d’un album.
C’est un deuxième album très personnel que nous délivre ici Victor Gobbé, alias Lesneu. Entre nostalgie des temps anciens et amours éphémères, ce disque aussi coloré que sa pochette nous invite au voyage.
Ca devait arriver. Ils sont allés trop loin. A force de digger à rebours dans les bacs italo-disco, ils ont fini par remonter jusqu’à l’antiquité. Résultat, ça chante en latin. Pas le latin de cuisine de l’abominable Era, non non, du bon vieux latin des familles, qu’ils sont allés pomper chez Erasme, en débauchant une néo-latiniste pour séquencer ses adages proprement.
Révélé au grand public aux côtés de Myth Syzer, Ichon et Bonnie Banane sur ‘Le Code’, Muddy Monk impose depuis sa Suisse natale un univers fin et synthétique qui participe grandement au renouveau de la chanson francophone.
Le label Turbo Recordings présente sa plus grande réalisation à ce jour, une relecture de l’album culte de Plastikman alias Richie Hawtin de 1998, Consumed, par le génie Chilly Gonzales. Transformé en une nouvelle composition collaborative entre les deux artistes canadiens, ce projet a mis trois décennies à se réaliser et il est désormais mis au monde par le producteur exécutif Tiga.
Universounds, HMV Record et le label 180g s’associent pour une sortie exceptionnelle : du hard bop flamboyant au free jazz, en passant par du spiritual Jazz avec des solos de saxophone introspectifs et les sons massifs des big bands. Le célèbre expert japonais du jazz Yusuke Ogawa présente une collection essentielle de 14 titres « WaJazz » tirés du richissime catalogue de “Nippon Columbia”. Avec Jiro Inagaki, Minoru Muraoka, Hiroshi Suzuki, Akira Ishikawa, Hozan Yamamoto, Takeshi Inomata, et bien plus encore !
The Jacket, le sixième album de Widowspeak, un disque actuel et nostalgique aux chaudes textures vocales, entre slowcore, dream-pop, indie rock et outlaw country.
Quelque part entre les ballades de Mazzy Star et la pop rêveuse de Beach House…
Après ses déclarations d’amours à la vie citadine sur City Music, Kevin Morby a sorti deux albums empreints de spiritualité avec Oh My God en 2019 et Sundowner il y a deux ans. L’auteur et multi-instrumentiste se penche sur ses souvenirs de jeunesse au nord-est du Texas, questionne le temps qui passe, la famille et ses rêves perdus sur sa nouvelle œuvre This Is A Photograph attendue le 13 mai via Dead Oceans.
Après ses déclarations d’amours à la vie citadine sur City Music, Kevin Morby a sorti deux albums empreints de spiritualité avec Oh My God en 2019 et Sundowner il y a deux ans. L’auteur et multi-instrumentiste se penche sur ses souvenirs de jeunesse au nord-est du Texas, questionne le temps qui passe, la famille et ses rêves perdus sur sa nouvelle œuvre This Is A Photograph attendue le 13 mai via Dead Oceans.
Un nouveau mini-album du trio new-yorkais qui condense leur énergie et noirceur en se montrant plus vulnérable. Mixé par Claudius Mittendorfer (Tennis, Parquet Courts, Johnny Marr etc..)
Le premier disque contient une version remasterisée du chef-d’œuvre incontestable du groupe enregistré par Steve Albini: Discipline Through Sound. Le second disque contient des démos de l’album, des titres originellement sortis sur un split CD avec OXES pour la première fois disponibles sur vinyle ainsi que deux morceaux inédits. Cette anthologie est accompagnée d’un imposant livret 12 pages contenant des photographies d’époque, une préface rédigée par Steve Albini et des textes écrits par des collaborateurs et amis proches du groupe. Le tout est emballé dans un packaging en aluminium scellé, marque de fabrique du label Computer Students.
Des lueurs orientalistes au sein d’un film digne d’un polar noir : voici les bases de VTC, nouveau disque de Blundetto paru sur Les Rythmes Ruban, le label tout juste lancé par Max Guiguet et par Jérôme Caron.
Dans « La Chapelle », les guitares évoquent, non plus cette fois l’océan Pacifique, mais bien le sud de la Méditerranée (Blundetto, ces dernières années, avait souvent été aperçu en Jamaïque, avec Biga* Ranx ou Ken Boothe par exemple).
Produit par Brian Eno en 1978, The Pavilion Of Dreams fait jeu égal avec un autre chef-d’œuvre minimaliste également sorti cette année-là, Music For 18 Musicians de Steve Reich. Les superbes pièces de Budd révèlent une légèreté qui attire l’auditeur, tandis que des voix sublimes flottent comme dans un rêve récurrent. Avec la participation de la saxophoniste Marion Brown et des multi-instrumentistes Gavin Bryars et Michael Nyman, The Pavilion Of Dreams reste un cours magistral de timbre exquis et de texture chatoyante.
Joey Burns et John Convertino de Calexico reviennent en 2022 avec leur lumineux 10e album studio, El Mirador; un phare kaléidoscopique et plein d’espoir de rock, de ruminations bluesy et de sons latino-américains.
Mêlant sa passion pour les bandes originales, son talent d’écriture de chansons sans paroles et un processus de composition inspiré d’un minimalisme tant musical qu’esthétique, le talentueux Domotic alias Stéphane Laporte, développe sur ce nouvel album des thèmes réminiscents de B.O. de François de Roubaix ou Ennio Morricone.
Le duo Jonathan Fitoussi & Clemens Hourrière s’empare à nouveau du synthétiseur modulaire Buchla pour composer cette fois la musique du ballet Möbius. Superbe.