La madeleine proustienne de l’after punk, un album magique d’une fragilité extrême qui fait le lien entre l’esprit du punk et la douceur de la pop synthétique. Colossal Youth, c’est tout ça et plus encore. C’était un des cinq albums préférés de Kurt Cobain, et une référence pour de nombreux musiciens fascinés par sa simplicité de façade, parmi lesquels The XX et Peter Buck. Presque tout est enregistré live, dans un mini-studio du Pays De Galle, par Alison Statton et les frères Philip & Stuart Moxham. Une basse, un orgue et/ou une guitare, la voix frémissante d’Alison et beaucoup d’émotions, telle est la recette de ce groupe timide qui ne sortit que cet unique album avant de se disperser dans divers projets comme Weekend, The Gist ou Devine & Statton. La perfection désossée de Eating Noddemix, l’orgue déchirant de N. I. T. A., la mélodie diaphane de Wurlitzer Jukebox, autant de témoignages de la magie des Giants, dont Alison a annoncé la fin sur sa page Facebook le 8 juin 2016.
Un classique downtempo/trip-hop des années 2000 dans une lignée proche de Air, Mellow, Kid Loco, Massive Attack etc… L’ensemble est maîtrisé avec brio et le soleil rayonne presque à chaque écoute… Le calme, la sérénité vous entourent délicatement… Le duo anglais a su développer un son bien personnel, où l’on ressent aisément le souci de la perfection !