Description
BIO :
Avec Unreasonable Behaviour, Laurent Garnier parvient à faire encore mieux que les tubes qui lui ont valu son succès dans les années 90 et à montrer toute l’étendue de son talent de compositeur, de son héritage et de sa culture en empruntant autant à la dub house (le cinématique et planant City Sphere, au son duquel on s’imagine rouler dans les rues lugubres de New York à 3:00 AM, le très deep Cycles d’Oppositions, ou encore le planant Last Tribute from the 20th Century qui clôt en beauté l’album et qu’on verrait bien dans une bande son d’un film de Michael Mann), à la techno violente qui fit son succès (The Sound of the Big Babou, un hymne, mais moins que l’éprouvant Dangerous Drive, sombre et frénétique, dont l’écoute donne envie de rouler bien trop vite), au trip-hop et au drum’n’bass (l’oppressant Greed ou Downfall qui rappelle les Chemical Brothers, avec son accumulation de distorsions et de sons en apparence inécoutables qui trouvent parfaitement leur place) qu’au jazz avec le magnifique et culte The Man With the Red Face, trip halluciné de 9 minutes, débordant de hi-hats et de snares de tout côté. Avec ce morceau qui fit une part de son succès, Laurent Garnier trouve le juste équilibre entre hommage à la house et au jazz, trip musical électronique et groove ravageur qui mit, met toujours et mettra encore longtemps K.O. n’importe quel dancefloor…!
(Source Charles Perraud Sens Critique)