Description
« Tubby a réalisé trois albums de dub originaux, ‘Dub From The Roots’, ‘Roots of the Dub’ et le troisième, ‘Brass Rockers’, avec Tommy McCook aux cymbales volantes. The Roots of Dub’ et le troisième est ‘Brass Rockers’ avec Tommy McCook aux cymbales volantes. Il l’a mixé avec le cor qui entrait et sortait à la manière d’un dub et un autre intitulé « Shalom Dub » que l’on peut aussi appeler celui de Tubby parce qu’il a mixé les versions telles qu’elles étaient sur quarante-cinq ».
Bunny « Striker » Lee
King Tubby et le producteur Bunny ‘Striker’ Lee sont intimement liés dans la naissance de la musique dub. Après avoir découvert une erreur qui constituait une « blague sérieuse » (nous en reparlerons plus tard…), ils ont sorti les premiers pressages de ce nouveau genre musical qu’est la « Dub Music ». Les vastes connaissances de Tubby en matière d’électronique et le vaste catalogue de rythmes de Bunny allaient jeter les bases de ce qui est aujourd’hui considéré comme un standard… le remix / la version coupée d’un morceau vocal existant.
Osbourne « King Tubby » Ruddock est né à Kingston, en Jamaïque, le 28 janvier 1941 et a grandi dans le quartier de High Holborn Street, dans le centre de Kingston. Il étudie l’électronique au National Technical College de Kingston et suit deux cours par correspondance aux États-Unis… Une fois diplômé, Tubby a commencé à réparer des radios et d’autres appareils électriques dans une cabane située dans l’arrière-cour de la maison de sa mère. Au début, il s’occupait notamment de bobiner des transformateurs et de construire des amplificateurs pour les systèmes de sonorisation de Kingston. Tubby a construit son premier Sound System en 1957, jouant du jazz et du Rhythm & Blues lors de mariages et d’anniversaires locaux. Sa réputation d’homme connaissant et comprenant à la fois l’électronique et la musique ne cesse de croître à mesure que les années soixante touchent à leur fin. Tubby achète son propre équipement de base à deux pistes. Il l’installe avec sa machine à découper le dub, une console de mixage faite maison et son impressionnante collection d’albums de jazz dans la chambre du fond de sa maison au 18 Dromilly Avenue, qu’il baptise « music room » (salle de musique).