Description
Edward Perraud a choisi ses compagnons de voyage pour explorer des terres tellement proches qu’elles en deviennent lointaines pour visiter ces contrées d’une inquiétante familiarité. Il a voulu un album-concept comme obligeait la technologie nouvelle du 33 tours face au 78 tours.
Une expérience qu’il faut faire pour appréhender cette construction due à l’enchaînement spécifique des thèmes. Signalons que « Melancholia » est en référence directe avec l’album « Money Jungle » qui réunissait Duke Ellington, Charles Mingus et Max Roach. Le trio nous mène de « Elevation » à « Singularity » pour dire que, pour se construire, il est nécessaire de passer par plusieurs étapes.
La succession des compositions est pensée pour donner un sens supplémentaire à chacune, une manière de transcender chaque thème pour lui donner une autre dimension… dans l’espace.
Un trio bête sur le papier, piano/contrebasse/batterie, classique. Un doute dés l’intitulé du leader, plus exactement du rêveur de la musique de départ, Edward Perraud.
Le batteur a voulu former ce trio avec Paul Lay, pianiste qui n’en finit pas de faire la démonstration de son univers particulier en multipliant toutes les expériences et Bruno Chevillon qui sait tout des jazz, a tout retenu des modernités successives de cette musique et capable de faire référence, sans jamais copier, à tous les contrebassistes qui l’ont précédé à commencer par… Charles Mingus.





