Percussionniste guadeloupéen, maître es-percussions, Roger Raspail a servi de son talent plusieurs générations d’artistes, de Pierre Akendengue à Cesaria Evora, de Chico Freeman à Papa Wemba, de Kassav à Anthony Joseph. Donnant de nouvelles couleurs sonores à l’épopée des musiques noires sans jamais altérer son identité musicale, il s’est rarement mis en avant. C’est donc autour de ce projet que le Chantier le sollicite : celui d’une variation autour du « Ka ». Ka qui est autant tambours, que réunion, fête, rite, mémoire collective. Tant savoir manier les tambours renvoie à un patrimoine et se veut appartenance à une aventure humaine qui débuta dans la douleur de l’esclavage pour parvenir à l’émancipation et l’épanouissement expressif des populations de la Caraïbe.
Enfin de nouveau disponible, le deuxième album de Ratatat, sorti en 2006 et ou le duo continue de créer des vignettes instrumentales à coup de synthés 8bit et de riffs imparables.