« Rules », un cocktail analogique détonnant de pop/lounge discoïde au songwriting gracieux signé Erlend Oye (Kings of Convenience) et aux gimmicks dancefloor tenus par les keys (Fender Rhodes et Crumar) de Daniel Nentwig sur un combo funky (guitar, basse, batterie) simplissime d’efficacité.
Whitney fait de la musique négligemment mélancolique qui combine la voix traînante et blessée de Townes Van Zandt, l’énergie turbulente de Jim Ford, l’affabilité défoncée de Bobby Charles, l’étrangeté américaine de The Band et le groove relâché des premiers Pavement. Leur premier album, « Light Upon the Lake », sortira en juin sur le label Secretly Canadian, et marque l’aboutissement d’une période créative courte, mais incroyablement intense, pour le groupe. Dire que Whitney est plus que la somme de ses parties serait un euphémisme criminel. Formé du guitariste Max Kakacek et du batteur Julien Ehrlich, le groupe lui-même est quelque chose de plus grand, quelque chose de visionnaire, quelque chose qu’aucun d’entre eux n’aurait pu accomplir seul.
Roger Daltrey a raconté que le premier album des Who avait été enregistré en un seul après-midi. En fait, bien que les chansons aient été enregistrées rapidement, la création de l’album fut longue et difficile. À ce moment, le guitariste Pete Townshend écrivait beaucoup de chansons. D’après le biographe John Atkins, Townshend avait aussi composé pour l’album les chansons Do the Strip, Things Have Changed et Kill My Appetite, mais elles furent rejetées par le groupe et n’ont pas été enregistrées.
Who’s Next est le cinquième album studio du groupe de rock britannique The Who, sorti en août 1971. Il est développé à partir du projet avorté Lifehouse, un opéra-rock écrit par le compositeur principal du groupe Pete Townshend, dans le prolongement de l’album Tommy sorti en 1969. Le projet est annulé en raison de sa complexité et d’un conflit avec Kit Lambert, le manager des Who, mais le groupe récupère plusieurs chansons, et les déconnecte du récit de science-fiction développé dans Lifehouse, pour en faire « leur prochain album ». Huit des neuf chansons de Who’s Next sont extraites de Lifehouse, la seule exception étant My Wife écrit par le bassiste John Entwistle. En fin de compte, les morceaux restants de Lifehouse seront tous publiés sur d’autres albums au cours de la décennie suivante.