En 2012, un petit groupe californien débarquait avec un album tellement anachronique qu’il en devenait moderne, empruntant volontiers aux années 60 (mais pas que), et regroupant un bon paquet de tubes. Allah-Las s’imposait alors, tout en simplicité, avec des structures rythmiques bien carrées, des guitares mélodiques bien senties, et des refrains bien accrocheurs.
Amarillo c’est des couleurs vives, des images décalées, un esprit fantaisiste. Une chevauchée de David Bowie au milieu de rochers roses et verts. Damon Albarn dans une estampe japonaise. Ce sont des morceaux pop, solaires, qui chérissent l’inachevé, ce qui est à venir, ce qu’il reste à construire.