OK Computer s’est imposé comme un des points culminants de la culture musicale des années 1990. C’est aussi l’album qui fait entrer Radiohead dans le cercle très restreint des musiciens dont on a souligné la capacité de réaliser la synthèse créative de leur époque, celui qui leur a permis d’accéder au statut enviable de groupe « exigeant » adulé par un large public. Avec ce groupe qui a fait de l’expérimentation sonore une de ses marques les plus distinctives, établir la discogonie de OK Computer c’est avant tout s’attarder sur la matière sonore non pas en tant que fin en soi mais dans la perspective d’une analyse des relations étroites qu’elle entretient avec le contenu musical et thématique du disque.
Lorsque leur premier album paraît en 1992, Rage Against the Machine s’est déjà fait remarquer sur scène aux États-Unis pour cette combinaison accomplie de deux genres musicaux en plein essor : le metal et le rap.
Avec Rock Bottom, Robert Wyatt se démarque des groupes dans lesquels il a officié comme batteur avant l’accident qui le laisse paralysé, Soft Machine ou Matching Mole. Il renoue avec la candeur des mélodies, mais fuit l’évidence avec malice.
L’année où Nevermind, Out of Time, Ten, Loveless, Blue Lines imposent leur tempo indé dans les charts, le label Touch and Go presse courageusement 4000 exemplaires du second album de Slint, un groupe de Louisville qui s’est déjà séparé. Spiderland va commencer silencieusement à essaimer, objet d’un culte toujours souterrain. Tour à tour sévère, intense, intime et menaçant, avec un goût prononcé pour les effets de rupture, l’album obsède depuis 1991 toute une génération de musiciens et passe le rock en mode « post ».
Dernier volet de la trilogie glacée, Pornography apparaît comme l’ultime étape d’un processus d’exploration des possibles. L’album est une sorte de « monument à la limite du pays fertile » (Paul Klee), brûlant les toutes dernières cartouches d’un homme, Robert Smith, qui n’aura d’autre solution après cela que la fuite.
« Il faudrait idéalement pouvoir écouter les Doors depuis la vie. Or, la fin est là dès le commencement et, leurré par ce jeu constant sur « The End », on envisage trop souvent les Doors depuis la mort de Jim Morrison, sans réellement saisir le profond vitalisme de cette musique. C’est particulièrement tentant pour ce qui est du dernier album, L.A. Woman (1971). D’emblée, le mythe de Morrison se torsade à la mort et empêche la vive écoute des Doors. Le souhait qui anime ce petit livre est de désencombrer ce groupe de sa légende pour tâcher de le rendre à la musique. »
Avec leurs mauvaises manières, leur façon à eux de faire revivre le folklore irlandais, The Pogues ont été des passeurs géniaux. Jouant le jeu de l’instrumentarium et des thèmes traditionnels, le groupe a écrit maintes chansons que beaucoup prennent pour des airs traditionnels irlandais. Mais les Pogues ont fait leurs classes au milieu des punks et leur gigue carbure à cette énergie-là, généreuse sur scène, mal contrôlée en dehors, avec son lot de frasques, de dentitions incomplètes et de substances trop faciles d’accès pour un groupe en vogue au milieu des années 1980.
Classique instantané, imperméable à l’air du temps et aux sons synthétiques de l’époque, unanimement acclamé par la critique à sa sortie en 1986, The Queen Is Dead est l’œuvre d’un groupe en état de grâce. Johnny Marr, déjà brillant et inspiré sur les opus précédents, élargit sa palette jangle-pop tandis que Morrissey y écrit ses textes les plus fondamentaux.
Quatre ans après son dernier album « TRICKSTER », DJ KRUSH s’est confronté à une nouvelle pandémie de coronavirus, s’est affûté et s’est surpassé avec « Rebirth -Saisei-« , son premier album depuis qu’il est indépendant.
“Qu’avons nous fait” est un album de 11 titres inédits, interprétés en français où l’artiste se dévoile à l’aune d’une maladie qui l’emporte en 2020.
Dominique A chroniqueur, reste une facette méconnue de l’artiste. En fin observateur, il saisit, dans ses recensions musicales et littéraires pour Epok, TGV magazine, les Inrocks ou Le Monde des livres, la création de son temps, marquant une nette préférence pour les seconds couteaux.
Initialement sorti en 1975, cet album très apprécié a été produit par Sonny Lester, propriétaire du label Groove Merchant, et présente le mystérieux « Compliments Of A Friend » à la guitare. Considérant que Smith faisait partie du quatuor de George Benson dans les années 60, un voile pas si discret semble avoir été levé sur l’identité de cet « ami ». Cependant, probablement pour des raisons contractuelles, Benson a dû rester secret pour cet enregistrement.
Le premier album de Duster sorti en 1998, qui a simultanément couronné et réinventé la première vague du slowcore. Un paysage de rêve en quatre morceaux qui réveillera les voisins avant de les rendormir. Des guitares arpégées et brumeuses se superposent à un batteur qui ne sait pas vraiment où se placer, tandis que des voix semi-inaudibles mettent en garde contre le malaise millénaire et encouragent subtilement l’auditeur à se lâcher.
Avec leur nouvel album, les Neubauten mettent désormais fin – bien que tardivement – à toutes les spéculations sonores. Rampen – apm : la musique pop extraterrestre est une musique pop pour les univers parallèles et les mondes intermédiaires – pour les hyperespaces et les interzones.
Avec leur nouvel album, les Neubauten mettent désormais fin – bien que tardivement – à toutes les spéculations sonores. Rampen – apm : la musique pop extraterrestre est une musique pop pour les univers parallèles et les mondes intermédiaires – pour les hyperespaces et les interzones.
‘Big Anonymous’ est le nouvel album de la fascinante multi-instrumentiste, chanteuse et compositrice suédoise El Perro del Mar. Depuis 2006, Sarah Assbring nous hypnotise avec sa voix angélique et ses instrumentations pop, électronique influencées par le DooWop, les ballades mystiques, les bandes originales de film etc… Sur ‘Big Anonymous’, elle explore de nouvelles voies quasi mystiques la rapprochant de FEVER RAY ou même ZOLA JESUS. Avec ce disque, elle va là où peu osent s’aventurer : dialogues avec les morts, réflexions sur sa propre mortalité et sur les ténèbres intérieures dont elle a hérité. C’est gothique, crépusculaire, lunatique et magnifique. Au final, c’est fascinant et profondément intime.
La productrice et DJ originaire de Cardiff, Elkka, annonce la sortie de son premier album transcendant, Prism Of Pleasure, prévu pour le 3 mai 2024 chez Ninja Tune.
Le premier album chanté de la religieuse, compositrice et pianiste éthiopienne bien-aimée Emahoy Tsege Mariam Gebru.
Ces chansons, enregistrées entre 1977 et 1985, sont différentes des autres sorties de l’artiste, riches du son des oiseaux à la fenêtre, du grincement du banc de piano. Les textes d’Emahoy, chantés en amharique, sont poétiques et lourds du poids de l’exil. Sa voix, délicate et sincère, suit les contours mélodiques de son piano. Livret de 16 pages en couleurs.
La chanteuse tunisienne basée à New-York revient avec un nouvel album intitulé « MRA » à paraître le 19 avril 2024 chez Yotanka Records. Emel Mathlouthi, artiste engagée et globe-trotteuse, lance son nouvel album « MRA » le 19 avril 2024. Cet album, construit sur quatre ans, est une lettre d’amour à la sororité, à la diversité et à l’égalité.
Le nouvel album du guitariste et singer songwriter canadien Eric Chenaux en trio avec Phillipe Melanson (Bernice, Jason Shabason, U.S. Girls) aux percussions électroniques et Ryan Driver à l’orgue Wurlitzer. Un disque de jazz avant-garde d’une familiarité chaleureuse, imprégnée d’une subversion expérimentale exubérante et d’un iconoclasme ludique, voire espiègle.
Chanteur et guitariste du groupe The Whitest Boy Alive et co-fondateur du label Bubble Records, l’artiste est principalement connu pour former avec Erik Glambek Bøele le duo Kings of Convenience.
En trente ans d’un parcours ascensionnel, le producteur français a gravé des albums majeurs de l’électronique mondiale, notamment Tempovision, son album sans doute le plus abouti à ce jour. Enfin réédité en édition vinyle plus de 23 ans après sa sortie !
Ce disque est une exclusivité Disquaire Day 2024 et n’est pas disponible en précommande.
Pour acheter en magasin : à partir de 10h le Samedi 20/04/2024 (Disquaire Day) dans l’une de nos deux boutiques. Pour acheter en ligne : à partir de 10h00 le 21/04/2024 (Sous réserve de disponibilité).
Ce disque est une exclusivité Disquaire Day 2024 et n’est pas disponible en précommande.
Pour acheter en magasin : à partir de 10h le Samedi 20/04/2024 (Disquaire Day) dans l’une de nos deux boutiques. Pour acheter en ligne : à partir de 10h00 le 21/04/2024 (Sous réserve de disponibilité).
Ce disque est une exclusivité Disquaire Day 2024 et n’est pas disponible en précommande.
Pour acheter en magasin : à partir de 10h le Samedi 20/04/2024 (Disquaire Day) dans l’une de nos deux boutiques.
Pour acheter en ligne : à partir de 10h00 le 21/04/2024 (Sous réserve de disponibilité).