Oeuvre instrumentale fascinante mêlant electronica, ambient et synth pop, Esperanto, sorti en 1985, est le sixième album solo de Ryuichi Sakamoto.Cette réédition du label Wewantsounds comprend la pochette originale, un insert 2 pages avec une nouvelle introduction par le journaliste Andy Beta et l’audio remasterisé à Tokyo par Seigen Ono.
Le quatuor français A shape a sorti son premier album Inlands via Jelodanti Records/Atypeek Music. A Shape réunit le guitariste Eric Pasquiet, la chanteuse Sasha Andrès (Heliogabale), le bassiste Mathieu Le Gouge, ainsi que le batteur Tanguy Delaire, et leur nouvel album a été enregistré en 2016 par l’ingénieur du son Johannes Buff et mixé par Lee Ranaldo de Sonic Youth. Jouant un style post-punk maussade qui pourrait rappeler un groupe de noise rock des années 80 comme celui de Ranaldo, A Shape donne sa propre tournure idiosyncratique au genre à travers une évaluation passionnée de sa méthodologie…
Un superbe album d’Akiko Yano et l’un de ses plus funky, mettant en avant ses incontournables talents de chanteuse et d’auteur-compositeur. Enregistré à Tokyo et à New York, l’album présente une superbe sélection des meilleurs musiciens des deux villes, dont Haruomi Hosono, Shigeru Suzuki, Tatsuo Hayashi, Rick Marotta et Will Lee. Il voit Yano mélanger de la pop japonaise avec du funk et une touche d’électronique, jouant un large éventail de claviers programmés par le magicien du synthé YMO Hideki Matsutake.
Saw Delight est le huitième album studio de Can, avec deux nouveaux membres du groupe qui étaient auparavant membres du groupe Traffic, Rosko Gee et Rebop Kwaku Baah.
Le maître de l’ambient anglaise qui rencontre les maîtres du krautrock abstrait, c’était très logique, d’autant plus qu’ENO a été influencé par la musique de CLUSTER et d’HARMONIA, et a même brièvement participé au supergroupe avec Michael Rother en 1976.
Avec 75 minutes de musique, cette compilation contient la bande originale de deux films des studios Fox, « Muscle Up » et « School Daze », ainsi que d’autres chansons de la même époque, jamais éditées en vinyle. Les bandes ont été restaurées et transférées en utilisant les mêmes réglages de vitesse et de pitch, puis remasterisées pour le vinyle par George Horn aux Fantasy Studios à Berkeley, CA.
La musique, pour Cyril Cyril, est un usage du monde. Un décentrement joyeux qui offre de nouvelles prises à l’appréhension du chaos. Le propos ici, n’a rien d’une partie de campagne mondialisée, d’un exotisme gluten-free. Sous la plage, les pavés. Le politique affleure toujours à la surface de ces chants grisants, de ces grooves osseux.
Sortie 2018, le sixième album studio du groupe de hip hop expérimental Death Grips. Year Of The Snitch est la suite de leur album Bottomless Pit de 2016. Death Grips est un groupe de hip hop expérimental de Sacramento, en Californie, formé en 2010.
A l’occasion du 15eme anniversaire du label, Sacred Bones Records réédite en édition limitée (vinyle vert) l’un des disques cultes de l’avant garde des musiques électroniques, sorti initialement en 1976.
HARMONIA & ENO `76 est la rencontre entre BRIAN ENO, MICHAEL ROTHER (NEU !), MOEBIUS et ROEDELIUS (CLUSTER). HARMONIA & ENO ’76 était l’un des plus légendaires groupes de Krautrock. Ce nouvel opus nous apporte des rythmes rapides et des sonorités énergiques. Tracks and Traces nous rappelle par moments le rock-éléctro des PINK FLOYD.
La bande originale du film de Jim Jarmusch, Only Lovers Left Alive, est une collaboration entre SQÜRL (Jim Jarmusch, Carter Logan et Shane Stoneback) et le luthiste néerlandais Jozef Van Wissem.
Narrowing down Mildlife’s style into a genre is almost impossible, as they bond over the desire to push musical boundaries. No strangers to the Melbourne band scene, the four old friends have been drawing crowds through an epic journey at intimate venues and festivals for the best part of the past 4 years. Developing a tight live show bolstered by wild improvisation, the group have left punters itching for their first full length studio album “Phase” that mines jazz, psych and disco for its irresistible groove.
Capturing the spirit of the band, the 6 track debut LP of kaleidoscope jams is the interplanetary path between jazz, funk and disco with the perfect amalgamation of cosmic electronics and soulful acoustic instrumentation.
Depuis 2015, le duo franco-chilien Caroline Chaspoul et Eduardo Henriquez, alias Nova Materia, collectent puis sculptent la musique du vivant pour composer des potions expérimentales au son industriel et à l’énergie post-punk, entre jeu de matières et transe électronique. Nova Materia est à l’écoute des murmures du monde, de ses langues et de ses mystères.
BIO : Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp – Sauvage Formes ovember 2016, 10 years of OTPMD. Vincent Bertholet, still resolute, finally realises his old dream of a‘real’ orchestra. And thus was born the project to expand the known horizon. The orchestra became XXL by assembling accomplices from the first hour,…
We’re Ok. But We’re Lost Anyway du collectif genevois Orchestre tout puissant Marcel Duchamp. est un album de contrastes. Sa musicalité toujours plus riche (12 musiciens à ce jour) s’éloigne des boucles sérielles systématiques entendues jusque là et des références afro-beat pour des rivages aussi fraternels, mais plus pop et caribéens. Faisant le grand écart entre post-punk, krautrock, afrobeat et spiritual jazz noisy, l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp puise dans ses influences transcendantes et post-syncrétiques.
Le premier album complet de Silver Apples est sorti en 1968 chez KAPP Records. L’album éponyme est resté 10 semaines dans le Top 100 du Billboard Magazine. Rotorelief réédite ce disque culte en édition pochette colorée et vinyle noir.
Dernier album en indépendant avant la signature du groupe chez Geffen, Daydream Nation a prouvé qu’un groupe indie rock pouvait attirer l’attention du grand public sans jamais compromettre sa démarche artistique.
Meilleur album de la décennie 1980 selon Pitchfork.
Usé sort aujourd’hui un album sur Born Bad, Chien de la casse. Sur la pochette, un van poussiéreux dans le demi-jour d’église d’une grange abandonnée, et des clébards résidents rassemblés à la hâte : rien n’est inventé. Pourtant, les couleurs sont chaudes, l’ambiance est détendue. Pas de misérabilisme. On envie presque celui qui, au centre de l’image, a la chance de se livrer quotidiennement à cette joie enfantine qui consiste à taper le plus fort possible, sur n’importe quoi, dans un lieu vierge au milieu des animaux. La musique d’Usé ressemble à cette free-party que l’on a cherché dans une nuit épaisse comme du goudron, au cœur de la forêt, en se fiant au grondement sourd qui semblait émaner du sol : sauvage et agressive, mais aussi familiale, accueillante, touchante dans son dépouillement. Plaisir d’abdiquer devant la toute-puissance de la transe, jouissance régressive des tambours qui foutent le bronx, ritournelles légères, entêtantes, textes rythmiques comme un poème Dada : tant pis pour demain, quand il fera jour, car tout ici tremble d’une excitation qui ressemble à la vie, et que l’on ne trouvera pas ailleurs.