Artiste incontournable après des passages dans les groupes Buffalo Spingfield et Crosby, Still, Nash and Young, Neil Young a marqué aussi bien le rock et le blues que la musique country. L’album « Carnegie Hall 1970 » dévoile des versions solo acoustiques inédites de 23 titres, enregistrées dans la mythique salle de concert New Yorkaise : Carnegie Hall.
En 2012, un petit groupe californien débarquait avec un album tellement anachronique qu’il en devenait moderne, empruntant volontiers aux années 60 (mais pas que), et regroupant un bon paquet de tubes. Allah-Las s’imposait alors, tout en simplicité, avec des structures rythmiques bien carrées, des guitares mélodiques bien senties, et des refrains bien accrocheurs.
À l’occasion du retour d’Anohni & the Johnsons en France au Days Off Festival 2024, redécouvrez l’émouvant ‘I’m A Bird Now’ d’Antony & The Johnsons, disponible en édition limitée vinyle couleur émeraude. Lou Reed, Boy George et Rufus Wainwright sont les invités de marque de ce second album de la formation constituée par Anohni Hegarty. ‘I Am A Bird Now’ vaut au groupe un Mercury Prize en 2005, et une place dans le top 5 des charts britanniques. Un album d’une sensibilité remarquable
Comme son prédécesseur CRIPPLE CROW, SMOKEY ROLLS DOWN THUNDER CANYON permet à Devendra Banhart, figure de proue du freak-folk, d’élargir sa palette musicale pour atteindre de nouveaux sommets d’éclectisme.
Le 22 octobre 2019, suite à l’invitation de MTV Australie, Courtney Barnett a donné un concert unique et très spécial dans sa ville natale de Melbourne. Cette session « Unplugged » a présenté Courtney Barnett comme jamais on ne l’avait entendu auparavant, chaleureuse, vulnérable et émue. Dans la cour extérieure du bar Howler, sous une guirlande de lumières et une canopée de fleurs, Courtney a interprété huit chansons émouvantes devant un public restreint dont notamment « Depreston », « Avant Gardener » et « Sunday Roast ». Accompagnée par son groupe habituel Dave Mudie et Bones Sloane, elle a également fait appel à la violoncelliste Lucy Waldron.
En 2015, personne n’a pu s’échapper de la tornade Courtney Barnett qui s’est imposée directement en tant que prêtresse de l’indie rock avec son premier album « Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit ». 2018 : L’heure est venue pour son second opus qui s’intitule Tell Me How You Really Feel.
Excellente cuvée de son indie rock aux accents nineties, quelque part entre CatPower et Sebadoh, toujours avec cette voix et ces mélodies imparables.
Quelques mois après la sortie de l’excellent U.F.O.F., le quatuor américain est de retour avec Two Hands, deuxième album cette année pour Big Thief.
Une fois de plus, le groupe produit une musique indie de toute beauté, entre folk et rock, aux textes poétiques à souhait, entre douleur et douceur.
U.F.O.F. a été enregistré dans l’ouest rural de Washington aux Bear Creek Studios. Dans une grande pièce ressemblant à une cabine, le groupe a installé son équipement pour enregistrer en direct avec l’ingénieur Dom Monks et le producteur Andrew Sarlo, qui était également à l’origine de leurs albums précédents. Ayant déjà vécu ces chansons en tournée, ils étaient détendus et prêts à expérimenter. La matière première est arrivée rapidement. Certaines chansons ont été écrites quelques heures seulement avant l’enregistrement et se sont étirées instantanément, première prise, voix et tout.
Bon Iver revient avec ce second opus éponyme, aux titres atmosphériques moins teintés de folk et plus impressionnistes que sur le précédent, et servis par des arrangements plus riches et plus complexes.
Trois ans après le virage musical de 22, A Million, Bon Iver aka Justin Vernon revient avec un quatrième opus, i,i. Un titre assez mystérieux pour un album censé clôturer un cycle de saisons. For Emma, Long Ago symbolisait l’hiver, Bon Iver le printemps, 22, A Million l’été (ah bon ?) et ce i,i l’automne. Autant les deux premiers ont donné un renouveau à la folk atmosphérique, autant les deux derniers servent une saveur électronique.
Perdu dans des contrées indéfinies en quête de rédemption, Will Oldham conte l’amour jamais rencontré. L’homme est-il si imparfait pour ne pas mériter l’attention de son adorée ? Son mal-être de ce monde est-il si grand qu’il effraie ?
Cette fois encore au travers de Bonnie ‘Prince’ Billy, l’homme de Palace nous invite à partager ses peines avec pudeur et nonchalance. Point de fureur ici, si ce n’est celle des mots et de sentiments enfouis. Une guitare et une voix suffisent même si Marty Slayton lui fait magnifiquement écho tout au long de Master & Everyone. Déroulant paisiblement son country folk, l’ami Oldham exhume les douleurs secrètes que l’on n’ose affronter par simple peur, celle de se voir tels que nous sommes.
Pour son 6éme album studio en 1982, Springsteen laisse ses potes du E Street Band, et sort un album intimiste enregistré en 4 pistes en solo acoustique à la maison. En résulte son album le plus profond et intense, un chef d’oeuvre ou les textes sont à pleurer de réalisme
Buffalo Springfield Again est le deuxième album du groupe folk-rock Buffalo Springfield paru en 1967. À noter deux chansons essentielles dans la discographie de Neil Young : Mr. Soul et Broken Arrow.
« Sweetheart of the Rodeo » des Byrds marque cependant la première fois qu’un groupe de rock se met à la country, en grande partie grâce à l’arrivée de Gram Parsons, un auteur-compositeur-interprète alors largement inconnu. « Gram a ajouté tout un pan de country », a déclaré McGuinn à Jerry Hopkins, du magazine Rolling Stone. « Le sac de Gram, c’est la country, et nous allons le laisser faire son truc ».
Un an après son sublime disque Shepherd in a Sheepskin Vest, Bill Callahan récidive avec son successeur nommé Gold Record. A défaut d’être disque d’or, ce Gold Record est assurément un disque en or. Dès le début, il est évident que sa musique porte de l’affection aux gens, car Bill se glisse immédiatement et profondément dans chaque personnage. Parmi eux on trouve un chauffeur de limousine, une personne derrière son poste de télévision, un prétendant, un homme dans une voiture en panne, un lecteur de livres, un superfan de Ry Cooder, et un vagabond qui remarque quand les gens remarquent des choses.
American IV: The Man Comes Around est le quatrième album de Johnny Cash de la série American Recordings ; l’album est paru en 2002. La majorité des pistes sont des versions de chansons reprises par Cash avec l’aide du producteur Rick Rubin.
American Recordings est le premier album, sorti en 1994, d’une série éponyme de six opus du chanteur country Johnny Cash. Cet album a remporté un Grammy Awards en 1995. Les deux derniers de la série sont parus à titre posthume.
American V: A Hundred Highways est un album du chanteur country Johnny Cash. Paru, à titre posthume le 4 juillet 2006, il est le cinquième album de la série American Recordings.
American VI: Ain’t No Grave est un album posthume de Johnny Cash. Il est sorti le 23 février 2010, soit 3 jours avant le 78ᵉ anniversaire de la naissance de Cash. La musique de cet album provient des mêmes sessions d’enregistrement que celles présentes sur son précédent album, American V: A Hundred Highways.
Le 13 Janvier 1968, Johnny Cash et ses musiciens s’installent sur une scène de fortune, dans le réfectoire de la prison de haute sécurité de Folsom, Californie. 2000 détenus sont assis devant eux.
Guitare en bandoulière, Cash se présente d’une phrase simple, comme il le fait et le fera pour tous ses concerts quel que soit l’endroit. Johnny attaque logiquement avec sa chanson « Folsom Prison Blues« . Il s’y met dans la peau d’un prisonnier qui entend le sifflement d’un train depuis sa cellule. Au son du train, il imagine, « les riches qui boivent du café et fument de gros cigares dans le wagon-restaurant. »
Né en 1944 sur l’île de la Martinique, Max Cilla a œuvré toute sa vie pour que la flûte en bambou, jouée par ses ancêtres dans les champs, sorte de l’oubli relatif dans lequel elle était tombée au début du XXe siècle. Il est monté dans ses collines côtières natales pour les fabriquer selon les règles traditionnelles en vigueur en Inde. À partir d’un simple morceau de bois brut, il a fabriqué un instrument noble d’une grande importance historique qui a montré la voie à une jeune génération en quête d’identité. « C’est moi qui ai inventé le nom de la flûte des collines côtières », affirme le grand mystique. Fasciné par la musique cubaine et les rythmes latins, il compose et interprète ses propres chansons accompagnées des percussions traditionnelles de l’île. Il a enregistré et publié La Flute des Mornes Vol.1 en 1981. Max Cilla a joué avec Archie Shepp à Paris, a enregistré sur l’album Angola 74 de Bonga, a partagé la scène avec Tito Puente et Machito et continue à jouer aujourd’hui.
Coco Rosie, deux américaines à Paris pour un road trip folk onirique et empli d’une fragile sérénité, sur le fil d’un souffle parfois court mais toujours envoûtant, sur la foi de quelques notes disséminées ça et là, sans forcer sur la barre.
Comme sorties d’une boite à musique féerique, Coco Rosie débarquent de manière inattendue en 2004 chez Touch & Go et pondent un premier album au charme suranné devenu avec le temps un classique !
Le deuxième effort de Cohen, Songs from a Room (enregistré avec le producteur Bob Johnston, réputé pour son travail avec Bob Dylan, Johnny Cash, les Byrds et Simon and Garfunkel) était un digne suivi, avec des compositions aussi durables que « Bird on the Wire, » « Story of Isaac » et « A Bunch of LonesomeHeros. »
You Want It Darker est le quatorzième album studio du chanteur canadien Leonard Cohen, sorti le 21 octobre 2016. Patrick Leonard est de retour aux claviers en plus de la basse et des percussions, il produit aussi trois des chansons de l’album. Le fils de Leonard, Adam Cohen, est aussi de la partie, autant à la guitare classique qu’à la production de six chansons. Sharon Robinson a écrit la musique d’une des chansons, On the Level.