Le premier album des Strokes est un vrai disque de rock’n’roll : fort en gueule, arrogant, teigneux et séducteur. En une douzaine de chansons brutes, conçues sur des bases pop archi-traditionnelles excédant rarement les trois minutes de temps, le gang se plaît à ressusciter le mythe du New York de 1977.
3 ans après un Is This It magistral, les Strokes transforment l’essai avec un deuxième opus qui ressert les recettes délicieuses du premier (mélodies immédiates, basse-batterie énergiques, audaces vocales de Julian Casablancas) tout en élargissant un peu les zones d’exploration.
Avec plus d’assurance et de sérieux, le groupe a annoncé The New Abnormal comme un retour consistant, réel et bien dans ses baskets, qui plus est illustré par l’œuvre Birds on Money de Jean-Michel Basquiat. Pour le coup : la joie s’est mêlée à un peu d’inquiétude. Ok, les Strokes sont de retour, pour de bon avec Rick Rubin à la production.
Le deuxième album de Suede sorti en 1994 a marqué toute une époque. Ce monument fête cette année son 30ème anniversaire avec ce tout nouveau master. L’album a été masterisé chez AIR par Phil Kinrade.
I Should Coco est le premier album studio de Supergrass, sorti chez Parlophone en mai 1995. « We are young / we are free / Keep our teeth / nice and clean » n’est pas une devise incendiaire, mais les paroles de « Alright » résument plutôt bien l’influente déclaration d’intention Britpop de Supergrass, I Should Coco. Il s’agit d’être jeune, de prendre le bus, de fumer des cigarettes et de s’enivrer un peu.
The Witness marque un virage intelligemment décalé et dévoile SUUNS dans son état le plus confortable et sincère. Auto-enregistré et autoproduit durant la majeure partie de 2020, une année de conflits, de solitude et de réflexion, The Witness montre le groupe tenant une loupe sur son propre état de jeu et de performance par défaut. C’est un écart rapide de leur précédent album Felt, qui exulte en récoltant des idées au hasard dans leurs versions embryonnaires et au stade de démos, comme s’il s’échappait un magnifique feu d’artifice dans les cieux.
Plus doux et subtil que ses prédécesseurs, The Witness met en lumière un groupe plus épanoui, spontané, libéré, et plus en phase avec ses désirs. Composé et pensé comme un tout, voire même comme un seul morceau, ce nouvel album demeurera sans conteste le disque le plus homogène et le plus accessible de la discographie Suuns. (MOWNO)
Trois ans après leur chef-d’œuvre ‘’Lonerism’’, le groupe australien culte mené par le prodige Kevin Parker crée l’évènement avec leur nouvel album ‘’Currents’’, naviguant au long de ces treize nouveaux titres entre groove psychédélique et surprenantes sonorités électro-futuristes
2ème album du quatuor australien de rock psyché TAME IMPALA, le bien nommé « Lonerism » composé, enregistré et produit par KEVIN PARKER, le leader charismatique du groupe, l’album a été mixé par DAVE FRIDMANN (FLAMING LIPS, MGMT).
Dans la longue liste des albums indispensables de 1991, on oublie souvent de citer le 3ème album des écossais de Teenage Fanclub, Bandwagonesque.
Pourtant, il a fière allure avec son gros sac de dollars jaune, annonçant le jackpot de Creation Records, le mythique label d’Alan McGee, au summum de sa forme en publiant en une poignée de semaines Screamadelica de Primal Scream, Loveless de My Bloody Valentine et donc le chef d’œuvre noisy pop de Norman Blake et sa bande (Gerard Love, Brendan O’Hare, Raymond McGinley).
TESTA ROSSA, nouveau projet de deux membres du REVEIL DES TROPIQUES, revient à l’essence même de la musique rock avec une formule power trio. Les parisiens nous présentent donc leur premier Ep quatre titres influencé entre autres par SONIC YOUTH et BLONDE REDHEAD. Le résultat oscille entre pop noise et grunge des années 90, le tout porté par la voix suave de la bassiste Simona. Le Ep se présente sous la forme d’un double 45 tours avec un titre par face.
Thee Oh Sees reviennent ici aux racines de leur rock’n’roll kaléidoscopique ; aux riffs de guitare insistants et aux grooves répétitifs, aux hululements rythmés et aux blips-blips minimalistes aux claviers. Le groupe présente ce disque non comme un album mais comme un EP composé de deux parties (avec en face A celle menée par la barrettienne “Carrion Crawler”, et en face B la moitié ouverte par le krautrock frénétique de “The Dream”).
Mutilator Defeated at Last est le seizième album studio du groupe de rock psychédélique américain Thee Oh Sees, sorti le 18 mai 2015 sur Castle Face Records. L’album est le dixième à sortir sous le nom de Thee Oh Sees.
L’album est le premier à présenter le bassiste Tim Hellman et le seul album studio à présenter le batteur Nick Murray ; qui ont tous deux rejoint le groupe pour une tournée à l’appui de sa précédente sortie, Drop (2014). L’album présente également le collaborateur régulier Chris Woodhouse répertorié parmi le line-up principal du groupe, et l’ancien membre Brigid Dawson revenant en tant que choriste de l’album.
Avec les parutions de « Still Hangry » et de « I.A.B.F. », Les Thugs sont devenus des intouchables. Lorsque Eric, Christophe, Thierry et Pierre-Yves enregistrent « As Happy As Possible » dans la banlieue industrielle de Seattle en juin 1993, au Hanzsek Audio Studio avec l’impétueux Kurt Bloch aux manettes, Les Thugs sont au firmament de leur art. C’est le temps où le groupe cumule les tournées en Europe, aux Etats-Unis, c’est le temps où la presse mondiale est unanime. Le groupe joue où il veut, quand il veut, mène sa carrière de front tout en préservant son esprit radical. Quintessence de la réussite discographique, alors même que Nirvana tisse les jalons d’une nouvelle ère, Les Thugs, toujours en signature chez Vinyl Solution, reviennent au sein du label Sub Pop pour la parution « rest of the world » de leur nouvel album tandis que Roadrunner (icône rock hexagonale d’alors) publiera « As Happy As Possible » pour la France.
Qui aurait cru que Yann Tiersen et Shannon Wright, séparés par un océan géographique et linguistique, décident un jour de faire un bout de route ensemble ?
D’un côté Yann Tiersen, qu’on ne présente plus depuis le succès planétaire d’Amélie Poulain. Ces musiques reconnaissables entre toutes par leur pouvoir d’évocation cinématographique doublé d’un romantisme noir intemporel qui n’a pas besoin de traduction pour toucher le coeur et l’âme.
« Hot Dreams » réédité en vinyle clair « fumé et marbré », numéroté à la main !
Trois ans après la sortie de « Creep On Creepin On », Taylor Kirk s’associe cette fois au guitariste Simon Trottier pour une production enregistrée en grande partie dans un musée de collections de vieux instruments. Un album tout bonnement sublime, qui évoquera le meilleur des « Tindersticks » ou encore un certain « Roy Orbison ».
Timber Timbre est un disque époustouflant qui capte l’attention de l’auditeur avec ce qui est là autant que ce qui ne l’est pas. La somme des parties, cependant, est quelque chose de fondé dans un endroit étrange où les descriptions de genre comme le blues, le country et le folk se croisent, devenant secondaires à la précision des ambiances évoquées.
EDITION LIMITEE REEDITION EN VINYLE MARBRE TRANSPARENT
Un album caractéristique de Tortoise est celui qui traverse une encyclopédie de styles et de points de référence, un document où les intersections musicales et le dialogue se produisent à un moment donné dans le temps.
Le troisième LP de Tortoise, TNT, a été écrit et enregistré pendant un intervalle de 10 mois en 1997. Ce calendrier d’écriture/production plus long que d’habitude a été délibérément entrepris par le groupe dans l’espoir de créer un vaste, diversifié, mais thématiquement offre cohérente. Un disque magnifique devenu un classique.
Le premier album éponyme de Tortoise intègre de nombreux styles et influences musicaux et les combine en un son très distinct. Si distincts que quelque temps après la sortie de ce disque, ils ont été reconnus comme les leaders d’un nouveau mouvement musical.
D’une homogénéité et d’une constance remarquable, PostHuman vient compléter avec brio les pérégrinations au cœur de l’étrange de ces artisans précieux du psychédélisme. (source Mowno)